BILAN SYNTHÉTIQUE DE STAMP SUR TOUT ÇA

(Texte court en cours - haha tu parles)

MANQUENT: les parties sur bellevue et toulouse!

- CR décloisonnement, transversalité, décentralisation nicolu

- CR exclusion, rapport de pouvoir, autogestion emma

PRÉPARATION

L'organisation de cette conférence PAGe 2006 à été une aventure complètement folle. La bande de Stamp s'est constituée près d'un an et demi auparavant, avec une 15ène de personnes dispersées dans toute la France. Nous avons démarré d'emblée avec des envies très ambitieuses: l'idée d'une conférence décentralisée, le développement des liens avec l'europe de l'est, un travail approfondi sur les structures de pouvoir, l'horizontalité de l'organisation et le travail des contenus en amont, l'intégration de nouvelles personnes au groupe stamp tout au long du processus et la volonté de prendre le temps, chaque fois que nécessaire, d'approfondir les questions de fond qui nous apparaîtraient.

On n'a pas réalisé la moitié de ce que nous voulions, mais ça nous a pris vraiment plein de temps, surtout les trois derniers mois. Le plus fou dans cette histoire, c'est d'avoir tenu ensemble et dans la bonne humeur, alors que nous enchaînions les tâches les plus burocratiques et ennuyeuses possibles: trouver des sous, rater nos tentatives de détournements de subventions, faire les démarches pour obtenir des visas, écrire des dizaines de textes d'invitation différents pour les amiEs, les réseaux militants, la presse ou les personnes qui voudraient s'investir (et puis tout recommencer parce que c'est plus d'actualité!), essayer de faire le plus de traductions possibles et très mal y arriver, réaliser des formulaires d'inscriptions délirants et pas vraiment s'en rendre compte, courrir à des campements activistes pour rameuter les gens, foirer les envoies de posters, prendre contact avec des avocats... Et, en plus de tout ça, dispatcher en cinq lieux (lieux qu'il a d'abord fallu trouver, ce qui n'a pas été sans rebondissement!) la construction de sanitaires, la constitution de cuisines et de stocks de bouffe, l'améganement d'espaces de couchage, de réunion et d'activité, l'invention de formes d'organisation pour une semaine, la préparation de plan de rechange en cas d'embrouille... Pas évident d'assurer sur tout ça, en étant chacunE à un coin de la France et ne se voyant toutEs ensemble qu'un fois tous les deux mois. Si la décentralisation a permis d'organiser des rencontres de taille plus évidente (et à tout le monde dans Stamp de se confronter à l'ensemble des enjeux organisationnels), il y a quand même eu de longs moments d'angoisse parce que nous nous sentnions assez isolées, sans savoir s'il viendrait 50, 200 ou 700 personnes...

On peut encore raconter (parce que ça a été un peu plus plaisant) qu'une petite bande de stampienNes est partie trois semaines en avril, pour tournée dans les balkans et un peu plus au nord, afin de revoir et découvrir des presonnes intéressées par L'AMP, et co-organiser une réunion de préparation internationale à Budapest. Peu des personnes rencontrées étaient particulièrement motivées par la conférence... mais ça a été une voyage super riche en rencontres!

Globalement, toute cette préparation a été vécue par les stampiennes comme un moment fort et épuisant à la fois. Il y en a qui sont droguéEs aux réunions et à l'organisation et d'autres qui n'ont pas envie d'y retourner de si tôt... mais pour beaucoup l'envie de poursuivre de folles aventures ensemble et avec les gens que la conférence leur a fait rencontrer.

CONTENUS

5 petites parties pour chaque lieu de conférence décentralisée : ambiance générale (sujets traités, conclusions…) frays-toulouse-bellevue : marcelle, lyon : emma, dijon : nicolu

A dijon il y avait entre 80 et 150 adultes et un enfant, beaucoup de français et d'allemands, mais aussi d'autres personnes de pas mal de pays différents d'europe de l'est et de l'ouest, et aussi du canada, des usa ou d'australie. Il y avait un rythme assez dense avec pleins d'ateliers en parallèle dans un lieu immense, entre hangars industriels, vieux mercedez installé en hacklab, garage transformé en cuisine collective, sessions jardin ou escalade de l'autre coté du boulevard, dance parties, cinéma et "pressions" dans la salle de concerts et un wagenburgh improvisé sur un terrain vague. Des personnes se retrouvaient chaque jour sur les trois thèmes principaux : luttes digitales, espaces autonomes et embrasements du printemps français, mais aussi autour des luttes zapatistes, du prochain G8 et d'un tas d'autres ateliers proposés sur un grand agenda mural à post-it déplaçables. Il y avait peu ou prou des réunions de coordination logistique tous les soirs et des réveils collectifs tonitruands à 9h tous les matins, avec un mélange de convivialité tranquille et de formalisme activiste speed assez particulier. Pas mal de gens sont restés au final quasi 3 semaines sur les lieux, ce qui a forcément produit des attachements forts et des réapproriations diverses et variées de l'espace, notamment de la cave, antre digital où erraient à toute heures des zombies enthousiastes armés de banjos, de tasses de café, de recettes de cuisine ou de cartons de photocopies, ou du salon primitif ou d'autres ont dégusté pendant quinze jours du vin rouge et du fromage jûchés sur de gros rondins de bois.

Il y a eu environ 70-80 personnes sur la semaine à Frayssinous, dont une bonne vingtaine d'enfants. La rencontre était presque exclusivement francophone, ce qui a été ressenti par plusieurs comme un grand manque: moins d'une dizaine de personnes venaient d'autres zones linguistiques et deux d'entre elles seulement ne maîtrisaient pas le français. Un autre regret a été notre incapacité à tisser plus de liens avec les habitantEs du lieu, pour la plupart en retrait de tout ce chambardement.

Les zones de camping étaient éparpillées sur la colline à quelques centaines de mètres du hameau collectif, dans des clairières défrichées pour l'occasion. En suivant les sentiers, les groupes de discussion se retrouvaient dans les yourtes, cercles de balots de paille et tipis jusqu'à la "cabane de denise" - réservée au femmes pour l'occasion. Entre tentatives formalistes et joyeux bordel, la vie s'est organisée au centre du hameau autour de la grande cuisine extérieure, des trois dômes montés à côté et d'un gigantesquissime infokiosque sur les thématiques de la semaine: luttes industrielles d'une part, luttes et pratiques liées à l'enfance d'autre part.

Ces deux thèmes ont largement été déclinés ("enfance": déscolarisation, censure/culture,parentalité, avoir des enfants ou pas, naissance/accouchement et médicalisation, etc. ; "anti-indus": bilan/perspective, espace, territorialisation et luttes paysannes, société de contrôle, psychiatrisation/criminalisation de l'enfance...) et ont tous deux donné naissance /accouché de nouveau réseaux de travail et de lutte. Les discussions ont néanmoins été plus introductives qu'approfondies, en partie parce que des personnes surtout investies dans l'un des deux sujets participaient également à l'autre, en partie aussi parce que les personnes ne se connaissaient pas et confrontaient des points de vue et des pratiques très variées. De nombreux ateliers pratiques et ludiques ont eu lieu, le plus souvent en parallèle.

La présence des enfants dans cette rencontre et dans nos pratiques en générale a été questionnée toute la semaine, non sans heurts, incompréhensions, difficultés à trouver le moyen de se comprendre et d'avancer. Quelques-unEs des enfants ont participé à ce débat de manière radicale, en s'appropriant un grand dôme (le troisième qui leur était destiné étant ridiculement petit à leur goût), mais aussi en volant le planning de la semaine au plein milieu de la rencontre, qui s'est alors tranformée en un jeu de piste géant pour le retrouver!

Il y a eu environ entre 100 et 150 personnes tout au long de la semaine à La Friche à Lyon - lieu incroyable fait de grands espaces type hangars marqués de cette touche « artistouille » à coup de grandes sculptures en fer rouillé ou autres bizarreries. 4 thématiques ont animé ces rencontres : - sociétés de contrôle et les politiques sécuritaires : biométrie, vidéosurveillance, répressions policières et nouvelles technologies. - Racisme, néo-colonialisme et politiques migratoires. - Luttes antipatriarcales & antihétérosexistes, féminismes et questions de genres. - Analyses et réflexions sur le mouvement social du printemps;

Nous avons eu certaines difficultés à faire vivre les thématiques choisies localement car il y a eu un manque d'implication des collectifs locaux, contactés pourtant assez tôt. Du coup, il y a eu peu de réfléxion en préparation des rencontres, notamment sur le focus “sociétés de contrôle” où il n'y a pas réellement de groupe de travail qui s’est constitué, à la différence du focus antipatriarcal qui lui, avait de la consistance parce que des personnes participantes sont impliquées dans ces luttes...

La diversité des thématiques couvraient un large panel de nos luttes, et ça c'était chouette, notamment pour les croisement que ça permettait et les rencontres entre personnes d'horizons différentes... Des frustrations ont été ressenties aussi : un planning indigeste, les programmes des quatre thématiques se chevauchaient, il fallait toujours faire des choix entre les ateliers et les discussions. Beaucoup de brassages entre les participantEs, principalement de façons informelle, peu de temps pour les rencontres et discussions informelles…

Globalement, ce fut un moment très fort en rencontres et en particuliers concernant le focus antipatriarcat, féminisme etc.. puisque beaucoup de féministes, lesbiennes, queers sont venuEs pour ces rencontres : ce qui a contribué à donné une ambiance particulièrement intense et agréable (et peu commune !) à ces 9 jours.

Beaucoup de gens ayant participé aux moments décentralisés ne sont pas venus pour le moment centralisé, quelques personnes sont aussi uniquement venues pour celui-ci. Nous nous sommes néanmoins retrouvé jusqu'à 300 personnes au cours des quatres jours qu'il a duré. D'une manière générale, il a constitué en des retours sous diverses formes (en plénière, en petit groupe, au bar...) sur les moments décentralisées, en des groupes de travail sur le processus de l'amp et une plénière sous forme de spokes council avec certaines prises de décisions. Il y a eu une radio pirate mise en place avec des émissions quotidiennes reprenant les diverses thématiques. Beaucoup de gens ont mis tout simplement ce temps à profit pour continuer à bosser sur les projets et sujets amorcés dans les dix jours précédents, souvent en agrégeant d'autres personnes, ou pour proposer de nouveaux ateliers et discussions. Et puis il y a bien sur eu des fêtes, un ménage collectif et un gigantesque feu de palettes.

Pour nous autres stampers, cela a été le moment le plus dur et le plus conflictuel.

Pris par la logistique générale et la préparation des rencontres décentralisées, nous avions élaboré le contenu du moment centralisé avec seulement une fraction des stampers et un peu au dernier moment.

Nous n’avons pas anticipé le vécu avec lequel on « débarquerait » suite aux rencontres décentralisés pour le début de la conférence centralisée. Les moments décentralisés s'étaient passé avec des rythmes, des ambiances, des contenus extrêmement différents: grandes usines urbaines vs collines bucoliques, programmes surchargés vs rythmes tranquilles, focus bricolages et construction vs tonnes de réunions, forte présence de femmes et queers par là, mélanges d'enfants et d'adultes de l'autres, majorité de geeks et activistes speedés ailleurs...

En peu de temps, des phénomènes d'attachement quasi identitaire à un certain état d'esprit créé localement s'était mis en place, avec toute la richesse que ça comporte, mais aussi tous les potentiels de clashs et d'incompréhensions.

La préparation, le moment des rencontres décentralisées représentaient déjà une longue période d’investissement, le supposé « break » avait surtout été constitué d'un grand voyage collectif pour les un-e-s, d'une ouverture de squat et d'un grand ménage pour d'autres et pas mal des "éléments dynamiques" du groupe organisateur s'astiquaient les rotules avec leurs cernes et n'étaient pas forcément prêt à se recoltiner direct toute une logistique pour 300 personnes.

Le moment venu, il y avait pour certain-e-s des envies de trouver d'autres rythmes, temps, contenu, de ne pas se plier à un programme prévu pour mieux laisser émerger d'autres choses et en particulier la diversité des dynamiques des rencontres décentralisées, avec une confiance dans une capacité collective à créér un contenu singulier sur le moment, et une volonté de remettre en cause plus profondément les modalités de ce type de rencontres. Pour d'autres, il y avait un fort désir de coller au contenu prévu, le sentiment que c'est ce qui pourrait donner une dynamique sur quatre jours et faire que les participant-e-s ne soient pas paumées, un attachement à certaines « traditions » de conférence, au travail réalisé par certain-e-s en amont et la peur que l'on soit trop nombreux et sans assez de temps pour qu'un grand chamboulement ne se transforme pas simplement en chaotique conférence sur la conférence.

Certain-e-s personnes ont eu confiance dans la réappropriation des aspects logistiques par les participant-e-s ou ont tout simplement lâché prise, ne voulaient ou pouvaient plus se sentir responsables, d'autres se sont dit qu'il y avait une bonne partie des tâches qu'il fallait continuer à dynamiser coûte que coûte pour que ça tourne. Dans l'ensemble la logistique a continué à tourner néanmoins et conformément à nos espoirs, une bonne partie d'extra stampers se sont sentis responsables du ménage, de la cuisine, du point d'acceuil,même si c'était un peu plus rock'n'roll pour les points d'infos du matin, les essais de réu de coordination le soir et les réveils collectifs avec ac/dc.

Sans que cela ne représente une solution générale à tous ces problèmes, nous sommes au final beaucoup à penser que nous aurions dû nous retrouver à un moment en tant que groupe STAMP au moment charnière avant la partie centralisée pour discuter de notre organisation, échanger sur nos divers vécus et prendre le temps de retrouver une cohésion.

Alors voilà c'était un peu dur pour certain-e-s d'entre nous et ça n'a pas empêché non plus qu'il se passe pleins de trucs chouette à ce moment ou qu'une bonne partie des participant-e-s ne se rendent pas forcément compte des conflictualités en jeu notamment au sein du groupe stamp.

Un des buts de ces rencontres était de faire émerger des projets concrets. A ce sujet, on a l'impression que la durée, les chantiers collectifs et les tailles de groupes plus restreintes ont vraiment permis aux gens de créér des complicités plus intenses pour la suite et d'avoir le temps d'élaborer des projets ensemble dès la rencontre, en allant au-delà des simples débats d'opinion et échanges d'infos.

Quelquefois, ces projets ont réussi à s'ancrer dans des dynamiques locales, et quelquefois cet aspect n'a pas pris. Certains sont plus liés à l'espace francophone, d'autres ont une dimension européenne. Certains concernent 2 personnes et d'autres 100. Certains semblent traîner à avancer, d'autres sont partis sur les chapeaux de roue.

On en oublie sûrement des tonnes, mais on peut citer en vrac :

- la constitution d'un réseau de solidarité entre serveurs alternatifs en europe et au-delà

- la réalisation d'une maison auto-construite démontable et transportable, un début de bibliothèque qui se finira en mars aux tanneries

- la constitution d'un groupe de samba activiste à lyon

- « squatters talks », un film documentaire d'interviews de squatters de divers pays européens et unprojet de livre sur les expériences de squats en europe.

- la constitution d'un outil d'alerte et de solidarité pour la solidarité intersquat en europe, iansi qu'un guide légal en ligne sur les squats dans différents pays européens.

- un groupe de parole et de travail sur le racisme intégré avec des blanc, non-blanc, des rencontres séparées et des mélanges

- « tomate », un réseau sur l'enfance, l'âgisme, l'éducation et la déscolarisation

- « ail », un réseau sur la criminalisation de la jeunesse et les politiques sécuritaires avec une orientation anti-industrielle

- l'édition d'un bouquin de récit et d'analyses sur le mouvement anti-cpe en france ainsi que des fiches pratiques. un chantier de traduction du film « anarchy at the age of the dinosaurs » couplé avec un échange de savoir sur le bûcheronnage

- l'avancée de projet de caravane movin' europe

- une contribution à la préparation du prochain sommet du G8 en allemagne

- un groupe légal de soutien aux inculpé de l'occupation du consulat du Mexique

- la création d'un groupe de travail autour des perspectives globales et notamment des questions de guerre, pétrole et changement climatique

- la création d'un site Internet nommé "Polyradicals.org" et de listes mails associées sur les questions de polyamour, féminisme et révolution (youpi !).

- le soutien ultra-matinal à l'ouverture d'un squat à dijon qui tient toujours et s'active sur la ville

- le renforcement de solidarité et d'échanges locaux du coté de bellevue et du plateau des milles vaches

- et puis diverses brochures, témoignages, émissions de radios réalisées par le biais de la radio pirate...

Par rapport aux enjeux qu'on s'était donné de renforcer des dynamiques existantes par chez nous et de ne pas s'épuiser, le bilan est complexe. Si dans certains lieux, il n'y a pas forcément de dynamiques locales qui ont pris, il ne semble pas que les rencontres aient plombé de quelconques énergies locales non plus. Il y a eu à divers moments et surtout lors de la partie centralisée certaines prises de tête et de l'épuisement chez les stampers. On a pu discerner certaines lignes de divergence entre nous et des limites possibles sur des collaborations futures. Il semblait néanmoins, lors de la réu de bilan deux mois après que la plupart des stampers avait fort envie de continuer à faire des projets ensemble avec une confiance et des affinités confortées par une expérience de travail commun intense pendant de plus d'un an. La durée a permis plein de choses géniales mais a aussi privilégié un certain type de participant—e-s avec plus de temps, moins d'impératifs de travails salariés...

Pendant la partie centralisée à dijon, une action de soutien aux insurgéEs d'Oaxaca s'est improvisée. Les flics se sont malheureusement empressé d'intervenir (6 inculpéEs, dont 5 résidant hors de France - procès en juin 2007). N'ayant pas envisagé le moment de la conférence comme des plus privilégiers à lancer des actions, l'infrastructure de support légal prévue par Stamp était minimale et a rendu le travail de suivi assez pénible, même s'il a pu se faire de manière acceptable. Pour faire face à cette situation, il a sans doute manqué, entre les personnes lancées dans cette initiative, un ateliers d'échange de savoir pour faire face à la répression, ainsi qu'un espace un peu isolé pour réaliser le suivi avec les gardéEs-à-vue et contenir la panique.

Une action de ce type peut toujours avoir des retombées qui la dépassent. Elles peuvent se faire en dépis du contexte local, de l'avis des personnes impliquées sur de lieu et dans l'accueil, des personnes qui auront aussi à en assumer les conséquences dans la durée. S'il ne peut être question d'empêcher formellement quoi que ce soit, ni de refuser sa solidarité à celleux qui ont vécu la répression, il est important de noter que certaines personnes ont vraiment désaprouvé et mal vécu cet épisode. Cette question, abordée (trop) rapidement avant la conférence, reste encore ouverte... et conflictuelle.

DIMENSION LOGISTIQUE / ORGANISATIONNELLE

Globalement, le groupe stamp s’est interrogé sur les questions du pouvoir, de l’exclusion que créé le rôle de « convenors » et d’organisateureuses des rencontres de l’AMP. Le fait d’avoir bossé pendant des mois et des mois (c’est notre tendance stakano hehe!) pour préparer et penser ces rencontres de l’AMP, nous a mis dans un rôle hyper central pendant les rencontres : nous avions les infos, nous étions force de proposition, nous maîtrisions les outils, nous connaissions les lieux, les genTEs…Evidemment, cette situation donne du pouvoir au groupe de genTEs organisateureuses et créé des inégalités dans le rôle que chacunE peut prendre. L’autogestion, l’horizontalité, ça ne se déclare pas, ça se vit…et même si nous avons essayé de mettre en place des outils pour ça, ça n’empêche que : entre un stamper (hyper activiste et dijonnais par exemple) et un bab (à cheveux longs et gras) qui arrive le 1er jour des rencontres (qui a vu de la lumière et qui s’est dit « tiens j’ai qu’à y aller »), c’est pas les mêmes places…

Il y a quand-même eu des expérience d'appropriation de la conférence assez chouette par des personnes qui arrivaient sans connaître personnes de stamp, ni l'existence de l'AMP auparavant, et qui ont créé des espace de rencontre autour des enjeux qui leur importait. CertainEs d’entre nous pensent qu’il faut assumer l’existence de positions et de compétences spécifiques, et que l’autogestion et l’horizontalité, ce n’est pas faire comme si ces spécificités n’existaient pas. Que souvent les choses ne marchent pas par magie, mais grâce à un-e ou des coordinateureuses. D’autres pensent que, parfois, la “machine autogestionnaire” est trop énorme, et l’energie à la faire tourner est démesurée par rapport au fait que ça pourrait marcher plus simplement. Et puis que la complexité de l’organisation renforce les inégalités dans l’appropriation du fonctionnement par chacunE. Que le formalisme ne résout pas tout, qu’il faut d’autres outils. Qu’Il serait intéressant de creuser la question de “ce que ça nous fait” le pouvoir, parce que c’est BIEN d’être “chef”, c’est valorisant, agréable, il faut le dire ! Bon, en même temps, le terme “chef” sous-entend des trucs horribles et ne correspond pas vraiment à la façon dont on vit nos rôles d’organisateureuses… Finalement, il s’est dit aussi qu’un groupe d'organisation ce n'est pas forcément un problème. C'est surtout la spécialisation et l'enfermement dans un rôle qui sont dangereux et créé des rapports de pouvoir.

On a toutefois noté des conflits entre “spontanéisme” et “formalisme” et l'incompatibilité d'un certain militantisme idéologique avec certaines pratiques collectives. Certaines éléments ont favorisé des phénomènes d'exclusion, de prises de pouvoir : comme des rythmes de travail trop soutenus avec des journées de 8-10 heures de réu et l’exigence d’une certaine intensité (avec donc les personnes qui ont le plus d'endurance qui arrivent à s'accrocher, alors que les autres sont larguées), le monopole de certains savoirs, de savoirs techniques (usage de l'outil informatique, capacité d'écriture, de parole, capacité de synthèse...), de savoirs contextuels (histoire de l'amp, de sans-titre, des relations entre les personnes impliquées)... Bref, comme d’hab, on ne se félicite pas de tout et on se dit qu’il ne faut pas arrêter de se poser des questions.

La dimension internationale n'a malheureusement pas été le point fort de cette conférence. Il y a bien eu des personnes de pleins de pays européens différents à dijon et dans une moindre mesure à Lyon, mais les rencontres de frayssinouss, toulouse et bellevue, où les thèmes s'éloignaient peut-être plus des normes activistes anticapitalistes internationales, ont été quasi exclusivement francophones. Même si des efforts conséquents ont été mis sur le tard pour des contacts internationaux en particulier d'europe de l'est, autour des divers thématiques, il est claire que nous concentré énormément d'énergie sur la conceptualisation du projet, son logistique et son contenu aux dépend d'efforts de propagande suffisament précoces. Beaucoup d'entre nous ne sentaient pas à écrire ou communiquer en anglais et nous avons manqué d'une équipe carrée de traductions et avons beaucoup communiqué « entre nous » sur la liste interne à stamp et sous-utilisé la liste pga process qui aurait pu permettre plus de visibilité et donc de participation de personnes d'autres pays.

money for the wintermeeting and travells / feedback about the money left after the last pga conference

Firts thing to say is that some money left from the conference can be used to help people from eastern europe coming to the pga winter meeting happening in hamburg on the 24th and 25th of february.

You'll find below a detailed presentation of the money situation after the conference and its future use: There were 6040 euros left after the conference (which is quite great and unexpected for an event organized without any subsidies except a few benefit discos and food in squats, and with participations and cost covering based on donations during the conference).

We decided that this money should go to support pga related structures and events. We discussed and made decisions about it at the stamp evaluation meeting :

- most of it will go to support next pga european meetings and to the next convenor (especially to help for travell and visas of people from eastern europe but it can befor other needs as well)

- if some money is needed for travells reimboursment and visas for the winter meeting, some money can be given as well

- if people arrested during the pga conference at the mexican consulate occupation need money for the trials and for fine and can't find enough money around zapatistas supports european groups, some money can be given to them.

- an amount of money (maxi 2000 euros) will be dedicated to do copies and send around europe pga related document to pga infopoints and infoshops : pga presentation, conference report newspaper... dijon's infopoint will deal with this work

For now the money is still managed by stamp people (contact - stamp-interne@pgaconference.org) but it can be passed to next convenors as soon as there will be some.

Décloisonnement et éparpillement dans la préparation :

En terme de préparation de la rencontre, le fait d'avoir un collectif réparti sur le pays a amené une diversité d'outils, de contenus et d'expériences assez incroyable, mais cela à créé des difficultés à trouver une dynamique de travail en dehors des réunions et de mini-chantiers.

Décloisonnement « externe » :

Suivant les lieux, ces rencontres ont plus ou moins permis de sortir du « ghetto activiste ».

La notion de décloisonnement et de « populaire » dans l'amp a été au centre de beaucoup de débats à l'intérieurs de stamp. Nous appartenons à un "milieu", et partageons un commun perceptible de culture autonome, de pratiques DIY, qui constituent une rupture nette avec des normes sociales dominantes. En bref, "on se reconnait", et constituons un, des groupes sociaux à part entière, avec des codes, des tenues vestimentaires, uniformes & visibilités singulières. Notre envie de décloisonnement et de rencontre « populaire », est contrarié par une certaine imperméabilité de l'AMP aux néophytes, non-activistes, etc. Quoique laisse prétendre son patronyme grandiloquent, l'AMP apparaît pour certain avant tout comme un réseau de "spécialistes".

C'est problématique pour certain, face à l'envie de creuser du lien avec le reste de la société, de se donner à voir et comprendre d'un coté, et, de l'autre, de découvrir d'autres réalités;

C'est acceptable pour d'autres, parce que c'est précisemment le propre de l'AMP que de constituer cet espace rare de rencontres rare entre activistes et apparentés, pour des débats, connivences et projets à large échelle

Pour autant, tout le monde ne venait pas d'une culture de vie/lutte collective, culture squat, etc., et pour certain-e-s, l'aventure STAMP a été une façon de rencontrer des gens qui sont en lutte d'une façon singulière, tout en étant pas « dans » le ghetto activiste. La décentralisation a permis de multiplier le potentiel de propagation des pratiques et échanges et chances de toucher plus largement ou d'ouvrir à un public moins averti. Cette expérience a contribuer à renforcer une envie de fluidité entre les mondes, une envie d'une démarche consciente permettant d'éviter le découpage entre « notre milieu » et le reste du monde

A Bellevue par exemple ou pas mal d'habitant-e-s du plateau, sans être des « activistes », sont dans des pratiques autonomisantes, non-marchandes et d'échanges solidaires, il y avait le sentiment d'une participation "populaire", d'un décloisonnement comme peut-être jamais il n'aurait pu se faire dans des conférences antérieures de l'AMP Europe où le cadre rendait plus difficile les échanges avec les « locaux ».

Décloisonnement « interne »

l'AMP se veut aussi un espace de décloisonnement en "interne", d'articulation des perspectives, par la mise en relation d'activistes d'horizons variés, d'une diversité d'histoires, de luttes et de situations, sur la base d'une forte culture commune, qui puise largement dans les pratiques Do It Yourself et de conflictualité politique.

Sur cet aspect, nous avons le sentiment d'avoir un tant soit peu décloisonné le champs des contenus propres à un milieu du fait. Certains sujets comme l'enfance et l'éducation, l'autoconstruction, les luttes anti-industrielles, l'accès à la terre, le rôle des serveurs internet étaient en effet relativement nouveaux dans l'amp et plus généralement au sein des mouvements anticapitalistes actuels.

- Comme prévu une certain nombre de chantiers se sont mêlés aux rencontres (installation solaire, charpente, jardinage, bois, cueuillette de plantes médicinales, sérigraphies...) et il y a donc eu aussi un certain décloisonnement entre pratiques intellectuelles et manuelles, entre le faire ensemble et le discuter ensemble, même si l'un ou l'autre a parfois pris le dessus, qu'il y a par exemple eu peu de débats à toulouse et que la construction de la bibliothèque a somme toute peu avancé à dijon.

- le fait de mettre en parrallèle des thèmes a permis certains croisements plutôt nouveaux et fructueux et donné naissance à des projets communs : entre racisme et questions de genre, luttes anti-industrielles et enfance, espaces autonomes et serveurs autonomes... Certains à l'instar de « la rue s'embrase » contrario ont préféré rester dans leur univers sur ces dix jours parce qu'il s'y construisait quelques choses de précieux. Ces croisements ne sont pas allé sans confrontation entre les diverses cultures de paroles et de méthode propre à certain groupe attaché à une thématique ou l'autre : technicité des geeks, « spontanéisme » des parents déscolarisants, intellectualisations des anti-industriels, identitarisme arrogant des squatters ou autonomes urbains... Les collaborations en cours laissent à penser que certains de ses clichés et travers ont pu un tant soit peu être dépassés.

- sur un mode de décloisonnement plus classique mais crucial, cette rencontre a permis par exemple à des gens qui avaient lutté dans des cadres assez différents au sein d'un même mouvement social (en l'occurence la lutte anti-cpe) de faire le point ensemble et d'élaborer des stratégies communes, à des créateurs de serveurs internet qui vivaient sur des planètes proches mais séparées de fonder un réseau pour parer ensemble à la répression étatique...

LA SUITE

Comme à chaque conférence, il fallu discuter des structures du réseau AMP et de son existence à venir, ce qui n'a pas été sans difficulté.

Stamp s'est investi dans la dynamisation du réseau alors que l'heure était plutôt à la défection et aux critiques contre un fonctionnement trop opaque et élitiste. Tenter une nouvelle forme de rencontres, c'était relancer l'AMP, rechercher des formes plus adéquates de mobilisation politiques ou, pour le moins, formaliser la fin du réseau.

Dans certains lieux décentralisés (dijon, lyon), un bon nombre participantEs se sont investiEs dans ces réflexions, y abordant notament le développement des outils techniques (Internet) propices à sa dynamisation à l'échelle internationale. Dans les autres lieux (frayssinous, bellevue, toulouse), il y a plutôt eu une absence d'intérêt pour l'AMP en tant que structure ou, du moins, une forte remise en cause de son utilité. Pourquoi et pour qui le réseau devrait-il exister? A quel prix le maintenir? En quoi est-il en phase avec les luttes que nous vivons au quotidien? A quels rythmes et à quelle ghettoïsation ces formes d'activisme nous contraignent-elles?

Lors de la phase centralisée à Dijon, ce fort déphasage a beaucoup joué dans les divergences qui nous ont déchirées. Pour simplifier, certainEs se concentraient en termes assez techniciens sur la continuité de ce que d'autres veulent remettre en question à la base. Pendant ce temps, un grand nombre ne comprenait rien à la situation ni aux enjeux soujacents. Incompréhensions, senstations de prises de pouvoirs réciproques, cahot organisationnel, réunions qui durent des heures, boycott et éloquence, pétage de plomb et grosses fatigues... Tout ceci ne semble pas avoir empêché une réappropriation du réseau, par un groupe de personnes plus important que lors des conférences européennes précedantes. Est-ce au prix de l'exclusion de certainEs? Doit-on plutôt considérer que ces dernièrEs iront simplement voir ailleurs ce qui leur convient mieux et ont concommé une rupture? Ou qu'illEs auraient souhaité une rejet plus clair de ce type d'activisme? Sans doute un peu de tout cela. Espérons que ces questionnements rejailleront de manière plus travaillée à l'avenir.

Le collectif stamp d'abord issu du non-réseau sans-titre s'était donné pour mission unique l'organisation de ces rencontres de l'amp. Il s'est donc en toute logique partiellement auto-dissous à la fin de cette rencontre. Néanmoins, nous nous étions engagés à ne pas lâcher complètement la barque après la conférence et assurer un certain suivi et à une retransmission des savoirs acquis pendant cette aventure.

Lors de la réu de bilan nous avons décidé d'un certain nombre de tâches en ce sens :

- être présent à la réu d'hiver pour apporter notre bilan oralement et être disponibles pour des échanges de savoirs...

- réorganiser le site web pgaconference pour qu'il soit utilisable après la conférence et comprennent les divers documents créés durant le processus d'organisation et la rencontre : présentation de l'amp, textes de fond, journaux et articles issus de la conférence...

- proposer sur le site web et sur papier un texte-outil qui donne des éléments sur le processus d'organisation de cette conférence et divers fiches pratiques sur des outils qui nous ont été nécessaire pour son organisation : dômes géodésiques, guide de cuisine de survie pour 100 personnes, obtention de visas, ratage de détournement de subventions, guides légaux, expérimentation de divers modes de réunions, utilisation d'un wiki, tournage d'un film dans un espace ou personne ne veut être filmé, création de chiottes secs, d'une radio pirate, décentralisation d'une rencontre et de son organisation...

Certain-e-s d'entre nous vont prendre un peu de vacances vis à vis du processus amp, d'autres ont choisi de continuer à s'investir de temps à autre dans divers groupes de travail amp: points infos, site web... Beaucoup de stampers continuent à se voir, avec pas mal de nouvelles personnes aussi, dans le cadre des rencontres sans-titre ou de divers projets nès dans l'espace francophone dans le cadre de cette conférence. Les rencontres sans-titre resteront l'occasion pour divers d'entre nous de faire des points collectifs sur les continuations des dynamiques amp.

Nous avons décidé que nous ne nous sentirions pas responsables de « trouver » un nouveau convenors Cela dépendra de la dynamique créée lors de cette conférence et de la pertinence que d'autres trouvent à ce que ce réseau continue à fonctionner. Si il meurt sous sa forme actuelle; nous sommes confiant dans tout ce qu'il a permis et dans le fait qu'il réapparaitra bien de cent autres manières possible, tant qu'il sera pertinent que les diverses composantes d'un mouvement anti-autoritaire et anticapitalistes en europe s'allient et se rencontrent. Cependant si un/des nouveaux convenors (ou on ne sait quelle autre bête bizarre) s'annonce avec un projet de prochaine rencontre, ben on fera en sorte d'être présent pour échanger sur ce qu'on a fait et donner quelques coups de main. So the future is up to you.

Vous êtes invités à demander à stamp@pgaconference.org si vous voulez recevoir des journaux de la conférence et brochures de présentation de l'amp pour votre point info.


mise en place


01. choix du lieu

- permettre de vivre le lieu dans une dimension différente, lieu fait pour ça

- c'était chouette de pouvoir découvrir le lieu dans cet aspect. - pendant la partie centralisée, rapport espace/personne idéal.

02. implication des gens localement

- conflit culturel avec les militant-e-s dijonnais. - petite mais cool implication locale avec les gens rencontré dans les

international / tanneries - pas mal de gens ont participé au chantier - peu de présence de certains locaux notable comme maloka - rencontre très chouette avec jean louis le médecin (pas du tout un public

aucun travail de communication locale digne de ce nom, du fait de la focalisation sur les questions logistiques, mais aussi du caractère "élitiste" de l'AMP. Difficulté de trouver et d'organiser des espaces perméables à la venue de néophytes, et peu d'efforts investis dans ce sens; difficulté pour les militant-e-s locaux à saisir ce qu'est l'AMP, barrière de la langue, des cultures militantes;

Pour autant, quelques expériences notoires:

- implication de personnes de cercles affinitaires proches, qui, au contact des

- "sortie" au cinéma l'Eldorado, et rencontre avec la population dijonnaise;

- le concert, qui a permi de faire venir une partie de la faune libertaire

03. choix et construction des contenus

- les trois thèmes choisis pour dijon avaient une forte potentialité

- il était évident qu'il y avait une disproportion énorme dans la préparation

- manque de temps disponible parce qu'on était submergé par l'organisation

logistique générale - excellente cohésion entre les problématiques portées par le lieu et ses habitant-e-s impliqués et le choix du programme. - manque de temps préparatoire en terme d'invitation.

04. organisation et gestion de la logistique

- a proportionellement bouffé plus de temps que la préparation de contenu. - charge de travail trop importante avant. - par rapport à la projection faite de quantité de gens qui viendraient, moins

d'autres. - c'était cool, on bossait bien et de manière efficace. - beaucoup de délégation de travail réussie, avec un cadre et des réus de

- projet porté à peu, et charge de travail trop importante en conséquence, mais réussite au final.

05. l'invitation/inscription des participant-e-s

- on ne l'a pas pensé à l'avance suffisement. cela aurait pu être facilité à

des outils informatiques automatisés) - masse de questions inefficace et disproportionnée / les trucs importants

autant de questiosn pratiques. Pas pratique et inintéressant. - on s'est peu remué pour finir des gens sur des sujets précis (à part sur

- la pub et le contact sur la conférence se sont fait trop tardivement . satmp

autouir de la logistique. Loose de com (ferdi et les plaquattes) on n'a pas fait exister l'évènement assez longtemps à l'avance. - ça a été une dernière étape alors que cela aurait du être une étape à

- après il faut être clair que le public en question s'intéresse peu de temps à

- problèmes techniques. Pas assez bien pensée/centralisée. Aurait pu être grandement facilitée par la conception d'une interface simple. A revoir pour une prochaine fois.

06. autres, et questions/réflexions plus générales

Moment des rencontres décentralisées

07. du point de vue des contenus

- 2 des thématiques ont trouvé rapidement leur sens et leur rythme et ont été fortement habitées et réappropriées par les participant-e-s Sur les luttes numériques il y avaiat eu une préparation collective forte et des objectifs clairement prédéterminés

- Il y avait eu un peu de prépéaration collective sur la rue s'embrase, le sentiment rapide d'une cohésion de groupe et d'être porté par la nécessité de donner une suite et une lisibilité à des évènements qui avaient touchés de très près les participant-es dans les mois précédents la recontre.

- au niveau de la thématique sur les espaces autonomes, c'était plus brouillon et avec des objectifs moins clairs. Un cerftain nombre de discussions un peu générale et abstraites et en fait majoritairement des squatters urbains (alors que les espaces autonomes ne sont pas que des squats). Néanmoins il en est ressorti un certain nombre de projets concrets : guide légal, film sur les squats, refonte sursquats net, réseau de solidarité, livre... et un certain nombre de complicités et de découvertes de réalités diverses et d'approches diverses et variées.

l'échanges d'expériences étauit super intéressant.

- temps qui permet un programme de dicussion cohérent. Sur dix jours, les gens sont venus et partis au long de la semaine.

- Il était clair que comparativement aux autres conférences, le fait de se donner plus de temps a permis beaucoup plus de travail réel et approfondi et moins de blah blah vague. Pour une prochaine conférence, je dirai qu'un travail collectif préalable et des objectifs de travails, projets,a ctions concrets sont des clés importants de la réussite. (tous les thèmes ont été réinventés donc les objectifs clairs ne devraient pas être forcément un pré-requis)

- Digital Struggles a permis à des gens qui ne se connaissaient pas tant que ça par avance de se rencontre.

- certains thèmes non prévus ont émergés et ont été fort travaillés comme celui du soutien aux zapatistes et de la caravane movin' europe

- la thématique du processus de l'amp a été relativement suivie et diverses personnes se sont impliquées.

- trop peu de temps donnés au discussions croisées, même si celui qui a eu lieu était chouette

- les gens se sont fortement réappropriés les plannings à post-it amovibles ou ajouter des ateliers et discussions

- la diversités des origines géographiques et expériences (des gens d'europe mais aussi d'outre atlantique était un point fort de l'intérêt à mon sens de cette conférence, mais amène aussi des difficultés au fait de se revoir et de retravailler ensemble directement)

- le chantier s'est fait, mais ne s'est pas fini. L'idée du chantier avait existé et il n'a pas pris la place qu'ont pris d'autres chantiers dans d'autres lieux..//.. (ce serait mieux de choisir un chantier dont on pense qu'il pourra être finalisé pendant la rencontre come les trucs préfabriqués de toulouse. Saman était un peu seul.

- l'un des trois sujets a cependant été négligé par faute de gens pour prendre en charge sa structuration, le dynamiser, le faire exister pendant la conférence.

08.logistique orga collective

difficille d'élargir le groupe s'occupant de la logistique.

bonne idée d'avoir des réu quotidienne mais mauvaises idées de les mettre dans des lieux trop discret. besoin d'avoir des réu à la même heure et dans le même lieu et une plus grand evisbilité au point info.

le groupe organisateur composé de locaux mais aussi de pas mal de gens ayant rejoint les tanneries le mois ou les semaines précédentes est resté relativement complice et soudé pendant la durée de la conférence et a été rejoint par 70% de personnes nouvelles qui suivaient les réu de coordination journalière où se sont mis sur la prise en charge de tâches spécifiques (infopoint, cuisines, phtocopies...). les gens qui l'ont rejoint l'ont fait à fond.

ne pas se dire sur un temps comme ça que tout le monde peut tout faire tout le temps.

Les tâches ont été relativement bien prises en charge par les participant-e-s et en tant que personnes organisatrice, j'ai pu sans problème participé à pas mal de réus de contenus.

les gens faisaiaent globalement très attention à l'état général du lieu et en ont apprécié la propreté et l'organisation claire

Fort intérêt d'avoir un certain nombre de textes et document photocopiés, mais peut-être trop long et trop d'informations (nbotamment en ce qui concerne le guide pratique). Masse d'information mais trop d'information. Réféléchir à comment mieux sérier les informations. Nénamoins l'effort fait sur le passage d'infos était intéressant.

- tâche énorme incombant à peu de gens. Sur le nombre de présent-e-s, faible proportion de participant-e-s aux réus logistiques, mais appropriation géniale du processus et de la responsabilité par ceux qui s'y sont mouillés. Impression que si peu de gens se sont donnés les moyens d'une participation active et d'une curiosité de fond quant aux structures, ceux qui l'ont fait sont vite devenus partie intégrante et essentielle de la mécanique collective.

09. vie collective rythme de vie

- épuisant mais nécessaire intense mais prévisible

- rythme assez intense, relativement suivi et pas beaucoup de réunions, mais âs mal de fête aussi.

- beaucoup de gens lors de l'assemblée de fin ont mis l'accent sur le coté très chouette et conviviale de la vie quotidiene et ont dit se sentir comme chez elles/eux.

- Il y a eu néanmoins des remarques sur le coté un peu fermé des groupes geeks et étudiants/autnomes français.

- trucs assez fort entre les gens du fait d'une présence sur quinze jours

- tous les gens ont dit que l'on avait super bien mangé.

10.implication locale, présence, relations

- pas une énormes implication locale mais soirées réussie au cinéma eldorado

- aucun travail de communication locale digne de ce nom, pour autan quelques

- le concert a permis de faire venir unepartie de la faune libertaire habituée

11. surprises & imprévus

- l'ouverture du squat; le réveil à 7h du mat en proposant une ouverture

- un certain nombre de ragots fantastiques.

- le toboggan, ou la nuit blanche transitionnelle entre l'état de loque humaine et le franc statut de mort-vivant.

12.bilan, rangements, départ

- pas de fin à proprement parlé

- par un moment de bilan collectif intéressant et écrit, et animé.

13. liens, passage, rupture avec le processus global du moment centralisé

- difficile, voire fatal. irruption de plein de gens avec leurs subjectivités, et peu de recul par rapport à notre difficulté à vivre un non-stop.

- pas mal de fatigue avec l'ouverture excitante d'un squat à l'arrache et d'une

- difficulté à retrouver une cohésion avec les autres personnes de stamp et la

- épuisement dû aux discussions entraînée par la refonte du contenu du moment

- difficile de voir autant de gens arrivés après la semaine, soucis

- on n'avait pas assez mesuré le décalage entre les conférences. mais le plus

14. autres

et après


15.le Projet dynamique/réseaux qui en émerge

- la rue s'embrase et les projets de publication - le réseau digital struggles - movin' europe - le toboggan anarchy au temps des dinosaures va être traduit. divers projets sur les squats

d'autres trucs mais pas le temps de noter là;onlistera plus tard.

16. quelle influence sur le cours de nos vies, rétrospectivement, maintenant, et dans le futur?

- quand on arrive à cette conférence, on avait plein de projets dans nos vies

deux cools personnes ayant participé à la conférence ont eu envie de venir passer vivre plus de temps

- cohabiter entre des personnes qui n'ont pas les même mode de vies est

la route.

- quelques tensions avec les gens du lieu qui n'avaient pas participé

- néanmoins la maison s'en est vu transformée, de nouveaux lieux habités, de

dynamique interne aux tanneries

- j'ai trippé et ça m'a donné de l'énergie pour après...

- pleins de nouvelles rencontres et revoir des vieux potes...

- l'effet prozac: inscription des projets perso, des perspectives semi-collectives, dans un grand ensemble motivant, marriage de subjectivités et constitution d'un mouvement; vécu de pratiques autogestionnaires & collectives à des échelles rares;

- le revers de l'effet kiss cool: destruction physique et épuisement psychologique total, la récupération, - difficile - s'étalant sur des semaines après la conférence; contradiction entre l'énergie ressentie lors du moment, et le décharnement s'ensuivant;

17. autres commentaires

ça m'a trop donné envie de devenir un activiste

DÉCLOISONNEMENT


Qu'est-ce que c'est?

Le "populaire" de l'AMP, ou quand on casse des murs.

À PROPOS DES CLOISONS


- par "populaire", on entend souvent "en dehors". C'est là un premier problème;

- pour autant, il y a une matérialité du cloisonnement, malgré toute la

- pour autant, tout le monde ne vient pas d'une culture de vie/lutte collective,

DÉCLOISONNEMENT "POPULAIRE"


- le décloisonnement comme rencontre avec la "société civile", contrarié par

- les deux possibilités ont été habitées de manière différente selon les lieux

- on ne peut pas faire des choses avec tout le monde;

- rencontres de spécialistes: rencontres de ceux qui ont les moyens financiers,

- décalage avec la réalité de certains: faire une rencontre sur l'accès à la

- le vivre ensemble comme condition de la rencontre: il faut vivre ensemble,

- unité identitaire: tenues vestimentaires, uniformes & visibilités singulières,

- s'ancrer dans le local pour se décloisonner, mais à Frayssinous, il n'y avait

- peu de prise en compte des réalités environnantes parfois, lors de l'arrivée à

- choc culturel de la confrontation avec des cultures de parole différentes, et

- Bellevue: participation "populaire" localement, décloisonnement comme

- Bellevue: pas certain de la largeur du décloisonnement: culture politique qui

DÉCLOISONNEMENT "INTERNE"


- l'AMP comme espace de décloisonnement en "interne", d'articulation des

- cloisonnement & conflictualité interne:

- se cloisonner pour se défendre, et placer des barrières personnelles dans

- cloisonnement entre gestionnaires d'une rencontre et "consommateurs", bien que

- choc du passage du moment décentralisé au moment centralisé: perte de repères,

- se mettre dans des réunions

Bilan STAMP

Bilan de nos objectifs

A propos de notre objectif : décloisonnement / décentralisation

En ce qui concerne le moment charnière entre les rencontres décentralisées et la conférence centralisée…

Nos erreurs, nos dysfonctionnements dans le groupe STAMP

Nous n’avons pas anticipé pris en compte (sur le moment également) le vécu avec lequel on « débarquait » suite aux rencontres décentralisés pour le début de la conf centralisée : l’intensité de ce qui venait de se vivre avait besoin d’être parlé, échangé…nous aurions eu besoin de « souffler » avant de repartir directement sur le programme de discussions prévues pour la partie centralisée. Or, aucune place (ou presque) n’était laissée à l’expression de ce vécu. Il aurait fallu reconnaître ce besoin de réadapter dès le début de la partie centralisée, de repenser le « programme ». Nous n’avons pas réussi à conjuguer nos différentes visions à l’intérieur du groupe STAMP : d’un côté, certainEs ne voulaient pas « tout foutre en l’air » et donc « ont assumé » la tenue du programme prévu (parce qu’illes pensaient que c’était ce qu’attendaient quand-même des genTEs qui étaient venus pour ça) et d’un autre côté d’autres pensaient qu’il fallait faire exploser un cadre qui n’était pas adapté à ce qu’attendaient les participantEs et nous mêmes. CertainEs pensent que nous aurions dû nous retrouver entant que groupe STAMP pendant la partie centralisée (entre nous) pour discuter de notre organisation, notamment pour les situations de « speed » comme la répression suite à des actions.

Eléments qui n’ont pas favorisé le décloisonnement comme objectif de ces rencontres

Aspect « tribal » / clanique : nous nous construisons déjà très fortement dans la « différence » dans nos milieux, culture de la différence déjà présente entre nous. Alors, ça peut rendre encore plus difficile le décloisement avec des personnes « extérieures » à nos groupes (identitaires). La surcharge émotionnelle : au bout de 9 jours de rencontres décentralisées, on a une certaine saturation de l’échange et de la rencontre de l’autre…donc plus envie d’aller vers les genTEs. Volonté de décloisonnement / d’horizontalité dans l’organisation : à quel point sommes nous honnêtes quand on dit qu’on veut que le groupe organisateur se dissoude dès que les rencontres démarrent ? Quelle faisabilité quant à la volonté que tout le monde soit acteureuse de l’organisation ? CertainEs pensent que le décalage est évident entre les personnes qui ont organisé et préparé les rencontres depuis des mois et les personnes qui débarquent juste pour les rencontres : sur un tel projet (court), le degré de réappropriation est faible et l’horizontalité totale est impossible.

Quelques éléments explicatifs des dysfonctionnements pendant la partie centralisée

La durée des rencontres : la préparation, le moment des rencontres décentralisées représentaient déjà une longue période d’investissement, nous étions déjà complètement épuisé en arrivant à la partie centralisée sur Dijon : donc plus d’énergie pour « porter » l’organisation de la partie centralisée (alors que la groupe Stamp Dijon attendaient un peu du relais). En plus, en sortant des rencontres décentralisées, l’autogestion commençait à s’installer, voir même à fonctionner et hop, une fois à Dijon, impression qu’il fallait tout relancer (alors que nous avions envie de lâcher nos rôles d’organisateureuses) Le choc du passage entre milieu rural et milieu urbain (genre quand tu sors de 15 jours à Frayssinous et que tu enchaînes aux Tanneries, c’est tendu quoi !). Dans STAMP, nous avons une base politique plutôt diversifiée (par rapport aux autres convenors), du coup, il y a des désaccords (ce qui n’est pas négatif et fait aussi la richesse de nos groupes) qu’il faut discuter et gérer : ce qui n’a pas favorisé une approche commune de la gestion des dysfonctionnements.

Limites de la décentralisation : en quoi le fait d’organiser une partie décentralisée ne facilitait pas les choses ?

La décentralisation, ça provoque des divisions parce qu’on ne portait pas un seul et même projet (sur un même lieu, avec les mêmes thématiques, etc…). La décentralisation n’a pas facilité les embrouilles (autours du texte « Au fait » par exemple) car les genTEs étaient dans des lieux différents pour la préparation et le déroulement des rencontres, du coup illes ne se voyaient pas et ne pouvaient pas se parler ou s’engueuler « sainement » (par conséquent tout s’est passé par Internet et ça c’est merdique)


c'était une bonne idée en terme de dynamique locale. A frayss ça a pas tant généré de dynamqiues locales. dû à l'isolement du hameau et du fait de trouver le lieu super tard.

bonne idée d'avoir un collectif réparti sur le pays car diversité d'outils, de sujets d'expériences, mais difficultés à bosser ensemble en dehors des réunions. Importance des mini-chantiers. base d'organsition. pointer les deux aspects...dur en terme d'énergie de travail...on s'est confronté à des trucs niveaux...

tout le monde à un moment ou à une autre à l'impression d'avoir fait des trucs qui ont servi à rien. On a beaucoup appris en terme organisationnel, on est assez fort.c'était complémentaire à d'autres expéreinces comme la caravane, le no border, et divers autres évènements croisés par la dynique sans-titre. On dispose d'un certain nombre d'outils et structures assez fortes.

ce qui est positif

cela a pu aidé à faire des aménagements dans les espaces habités par la conférence. et dans échanges de pratiques qui sont bénéfiques pas que au lieu.

- sur le moment centralisé des tensions ont amené à ce que despersonnes au sein de stamp perdent confiance les un-e-s avec les autres, alors que certain-e-s ont des bases politiques communes et affinitaires tr§s anciennes.

- Avec le recul, il y a néanmoins une impression globale que la conférence a renforcé les liens et une confiance entre des gens dans sans-titre, mais aussi pendant le temps de l'organisation affaibli la dynamique. Globalement comparativement à d'autres évènements de ce type, ceratins ont l'impression d'être toujoursd ami-e-s et de vouloir contineur à faire des choses ensemble eta vec le recul d'un gain de confiance.

le fait d'être un groupe mouvant a causé des difficultés dans la réappropriation du projet : disputes sur le texte au fait parce que tout le monde n'était pas là quand la décision a été prise. réapproriation et collectivisation insuffisante du contenu du moment centralisé.

la décentralisation a permis de multiplier le potentiel de propagation des pratiques et échanges et chances de toucher plus largement ou d'ouvrir à un public moins averti.

satusfaction globale mais choses dures entre nous. découverte d'un groupe stamp didvisé lors du moment charnière et dans le moment centralisé. sentiment de déception qu'il n'y ait pas pus d'unité et de solidarité sur le fait que ce soit grave le bordel et qu'il n'y ait pas plus de gens qui se sentent responsables. Si on décide que c'est pas grave que ce soit le bordel, on aurait dû le décider ensemble. Or là on ne portait plus ensemble le projet.


#

- le fait de penser un projet donne du pouvoir...

- tensions assez fortes et pro-formalistes et anti-formalistes à frayssinouss.

Un groupe sympa qui n'avait pas envie de ça et qui ont repéré assez tôt que cela ne fonctionnait pas. François a dit "ça le fait pas du tout, on est une espèce d'élite en train d egérer pour les autres"). Ce que l'on fait, on doit le faire et on le fait bien. il y avait des jeux et plaisanteries autour de ça. C'était pris sur un mode ludique quand même. - la position des formalistes.

- critique à posteriroi du rôle de concenors, de laposition d'organiser quelque

réus sans-titre.

- le rôle d'organiser des choses pour les autres est problématique. cela change

l'on ne perçoit pas de la même manière les enjeux de pouvoir.

- y'avait-il des enjeux de pouvoir dans les contenus des discussions...

- a frayss les gens n'ont pas exprimé être moteur et vouloir du relais....

- à frayss, ce qui était bizarre, c'est qu'une partie des gens tenant le truc

du groupe stamp et 50% de gens qui sont arrivés une semaine àl'avance pour aider. de fait leur rôle était partagé avec d'autres gens.

- volonté d'être plus dans le participatou et l'auberge espagnôle, même dans

- à dijon, lancer les réus de coordination n'a pas été beaucoup relayé. Mais

point info si....

- à bellevue c'était un schéma inverse à frayss ou c'était un groupe local et

stamp qui se sont joints. le problème se posait quand même de savoir si cela marcherait avec les 30 personnes qui n'avaient pas participé en amont. Il ya eu une assemblée plénière d'introduction assez stricte et un coup de gueulante après le lendemain, mais ensuite il y a eu une forte participation.

- les exclusions à bellevue ont été gérées par le groupe organisateur et de

a été décidé à deux ou trois personnes.

- certains ont trouvé qu'ils n'aveint pas suffisament de temps pour participer

pas un groupe de gens qui se connaissent et qui ont bossé sur le contneu des discussions qui se retrouvent régulièrement pour discuter du contenu. déception vis à vis du contenu. Insuffisance ssur le contenu. Dans nos réunions habituelles, on n'a pas de complexes à préparer.

- content du rôle de convenors et que cela tourne. pas de problème avec le fait

indispensable que des gens se sentent responsables d'un programme, d'un contenu...les contenus qui ont marché étaient ceux qui étaient structurés et préparés. Pour moi le fait que des gens préparent, cadrent... n'est pas un problème. je pense même que le groupe de personnes organisateur aurait dû être capable de plus se retrouver en tant que groupe pendant la conférence car il est garant d'un projet (notamment sur le contenu)....

- ambition limitée sur le coté auto-réfleif d'une telle conférence. On n'a pas

- impression que c'est bien de choisir un modèle conférence ou participatou et

- loose de ne pas avoir rendu clair les règles du jeu avant...de ne pas avoir

- pour le moment centralisé, ce n'est pas possible de réfléchir les règles

- autre entrée pour discuter de la question du pouvoir à frayssinouss, c'est le

les classes d'âges sont séparées, les prises de paroles inégalitaires en enfants et adultes. donc sentiment d'avoir été désarmé. Globalement, il n'a pas senti que le rapport de pouvoir entre adultes et enfants évoluaient. Les adultes qui faisaient des remarques sur le fait "qu'il y ait des psycho-rigides dans le groupe anti-indus" comme le fait de ne pas envisager de laisser des enfants participer aux débats. sauf que les gens qui disaient ça n'avaient pas de propositions à faire à l'ensemble du groupe sur les manières d'amener cela. Il a eu le sentiment qu'il y avait des discours d'adultes, là dessus mais pas de volontés d'expérimenter.

- exemple de prise de pouvoir individuelle sur un groupe avec eddy qui suit 15

- une situation de prise de pouvoir individuelle de la sorte peut être plus mal

- il y a eu une exclusion de la tribu vivace qui pensait qu'il s'agissait de

sûrement parce que le décalage était trop grand.

- la question des extra-terrestres à l'amp/pga. histoire de l'extra-terrester

dans un truc de spiritisme; il lui fallait un espace particulier sur des ateliers. Je te sens arbre. loïc ne supportait pas qu'on l'accepte comme ça et ça a été décidé de manière assez autoritaire.

STAMP: TexteCourtDeBilan (dernière édition le 2008-12-19 18:59:57 par anonyme)