L E · P A V É

A-5-1: Outils disponibles

• Liste de discussion internet interne à STAMP/Timbrées: stamp-interne@pgaconference.org
• Contact mail collectif: stamp@poivron.org
• Liste de discussion internet AMP/PGA-europe où nous essaierons le plus possible de traduire et communiquer les textes importants concernant le processus d'organisation sur la liste européenne: pga_process_europe@squat.net
• Un wiki (http://stamp.poivron.org/), pour regrouper les compte-rendus et faciliter le travail en commun sur les textes (pour l'utiliser, il suffit d'enregistrer son pseudo, puis d'envoyer un courriel à stamp-www@pgaconference.org pour être ajouté au groupe de rédaction).
• "Secrétaires" : stamp(at)poivron.org et les-timbrees@no-log.org sont deux adresses collectives de notre groupe, chaque adresse est gérée par un/e secrétaire qui répond aux e-mails venus de l'extérieur.
• un site web pour les conférences AMP, et tout particulièrement cette conférence-ci: http://pgaconference.org/. Contact: stamp-www@pgaconference.org
• une liste d'informations est créee, elle permet à qui le veut de recevoir des infos régulières de la préparation de la conférence. Pour s'insrire: http://pgaconference.org/mailman/listinfo/pga-announce

A-5-2: Outils bientôt disponibles

• a partir du '''9 juillet''' ( et '''pas avant''', compris!) notre contact télephonique sera le 0(033)8.722.481.17 (ligne freebox de l'espace autogéré des tanneries)
• D: en 2004, il y avait une forte visibilité du processus d'organisation de la conférence de Belgrade sur les listes européennes, via la liste pga_process. Cela favoriser l'implication internationale, ce qui était très positif. Pour l'instant nous communiquons principalement par la liste interne stamp-interne@pgaconference.org . Nous négligeons de ce fait les listes européennes, prenant ainsi le risque de perdre cette visibilité et cette possibilité d'interaction avec d'autres collectifs européens. On va essaier de faire vite des propositions pour faire évoluer la situation. En attendant, raoule et cbertaud@tahoo.com veulent bien continer à faire des synthèses régulières en français de ce qui se dit sur la liste process.

A-6-1: Plaquette

• C'est quoi? Une "pub" pour les prochaines rencontres PGA. C'est à dire un texte synthétique, pour accrocher, et renvoyer les intéressé·e·s vers les autres textes plus complets disponibles. Ce sur une page A4 recto-verso pliée en 3, en 2 couleurs.
• On la trouve sur le wiki: http://stamp.poivron.org/Plaquette
• Traductions: la plaquette est disponible en français, anglais, allemand, castillan, hongrois, italien, russe.
• Diffusion: versions anglaise, française, italienne, espagnole, allemande (et autres ?) imprimées en bichromie; autres langues diffusées sous forme de fichier PDF via le site, à imprimer par les intéressé·e·s pour diffusion locale.
• Une seconde version de la plaquette, définitive, est en préparation. Elle contiendra les informatiques pratiques, lieux et thèmes de la conférence.
• Référents:

• mise-en-page: culcul@no-log.org
• coordination: darkveggy@squat.net
• impression: cafard@no-log.org

A-6-2: Plaisantation

• C'est quoi? une présentation plus élaborée que la seule "plaquette", avec les textes de présentation de l'AMP, de Sans-Titre, et de STAMP.
• Documents: elle est disponible sur le wiki: http://stamp.poivron.org/Plaisantation - une version mise en page sera bientôt téléchargeable, imprimée et distribuée.
• Référents: nicolu@poivron.org & culcul@no-log.org (mise en page)

A-6-3: Le Pavé

• C'est quoi? Le document que vous lisez actuellement! C'est un document de référence, rassemblant de manière synthétique l'ensemble des décisions prises dans le cadre du processus d'organisation de la conférence. Il doit permettre aux nouveaux & nouvelles venu·e·s de prendre le train en marche, et optimiser la recherche d'infos pour tou·te·s.
• Perspectives: "Pavé" pourrait servir de base à la rédaction d'une brochure d'introduction à la conférence (voire section sur le "PGA reader", ci-dessous).
• Diffusion: la dernière version est en parmanence consultable via le wiki, et un envoi sur les listes a lieu après mise à jour majeure (après chaque réunion).
• Traductions:

• anglais: kerstinrodgers@hotmail.com, darkveggy@squat.net en soutien.
• castillan: marcelo@no-log.org
• russe: anya@globenet.org

• Comment?

• chaque auteur·e de compte-rendu en reporte la substance dans le pavé via le wiki;
• un coordinateur de compte-rendus s'assure que ceux-ci sont intégrés au pavé, relance les rédacteurs & rédactrices, et complète au besoin;
• les traductions sont mises à jour grâce au système d'abonnement du wiki, qui permet à chaque traducteur de recevoir une notification par mail de tout changement effectué au texte;

A-6-4: le "texte-outil"

• C'est quoi? document évolutif de référence, écrit collectivement, et compilant synthèses des réunions, récits et réflexions sur le processus d'organisation, fiches pratiques, images, etc. Il a pour objectif de constituer:

• un carnet de bord interne sur le processus d'organisation de la conférence;
• un témoignage destiné à un public plus large, notamment d'autres collectifs pouvant puiser dans cette expérience;
• un outil de réflexion sur le moment, _pendant_, grace à la mise à distance que permet le travail d'écriture;
• un matériau pouvant servir de base à la production d'un livre après la conférence, entre autres choses;

• Comment?

• copier/coller entre le pavé et le texte-outil, afin d'éviter le travail en double & la ré-écriture, les rédacteurs peuvent demander des contributions & d'intégrer des morceaux d'échange issus du travail d'organisation;
• autonomnie relative des rédacteurs vis-à-vis du groupe, qui ne soumettent leur écrits au groupe que si problème/question il y a;
• la rédaction du texte-outil sera très probablement arrêtée juste avant le début des conférences décentralisées - à discuter!

• Diffusion: liste interne, version papier éventuelle lors de réunions.
• État: une première version a été réalisée par marcelle@poivron.org & anusso@no-log.org; collaps@no-log.org & lipjo@no-log.org reprennent le flambeau.

A-6-5: l'émission de radio

• C'est quoi? une émission pré-enregistrée présentant la prochaine conférence de l'AMP, notamment à travers des interviews, pour être envoyée à diverses radios.
• Perspectives: réalisation dans d'autres langues?
• État: disponible en français, éventuellement sous forme de CD-r et en ligne sur : http://acarien.nokods.org/creations/radio/
• Référent·e: absurde@no-log.org

A-6-6: le "film-outil"

• C'est quoi? film retraçant le processus STAMP/Timbrées avant et pendant la conférence européenne, réalisé collectivement, avec échanges de savoir réguliers, etc.
• État: en cours de réalisation.
• Contact: stampfilm@poivron.org

A-6-7: recueil de textes

• C'est quoi? Un recueil de textes relatifs au processus d'orga de l'AMP.
• Référent: culcul@no-log.org

A-6-8: "Caillaisse"

• C'est quoi? Une présentation succincte destinée aux journeaux (militants), de type "demande de soutien financier".
• État: en débat, certain·e·s proposant d'abandonner cette idée.

A-6-9: brochure d'information & de réflexion sur le processus mondial

• C'est quoi? présentation de l'état actuel du réseau PGA à travers le monde, des débats autour de la prochaine conférence mondiale, du rôle et de l'avenir du réseau...
• État: disponible sous forme de brochure.

A-6-10: PGA Reader

• C'est quoi? Une brochure de présentation de la conférence avec des renseignements détaillés sur la logistique, le contenu, ainsi que des textes de présentation des thématiques, distribuée aux participant·e·s des rencontres (dans la lignée des guides réalisés pour la conférence de Belgrade en 2004, ou pour le campement No Border de Strasbourg en 2002).
• État: il est encore trop tôt pour entamer ce travail, toutes les décisions (notamment l'articulation thèmes/lieu) n'ayant pas encore été prises. À noter que le Pavé pourra servir de base importante pour la réalisation de ce document.

A-6-11: thématexte de communication

• C'est quoi? Une brochure qui regroupe les divers textes thématiques et invitations + des textes de fond existant sur les thematiques.Elle est destinée à etres envoyée avec les plaquettes et les posters. a noter que le contenu de cette brochure sera surement integralement retranscrit dans le reader.
• État: il manque encore la pluspart des textes mais le travail de mise en page globale a commencer (recherche d'images, gris de texte…)
• Référents: marcelo(at)no-log.org et saman(at)no-log.org.

A-6-12: le poster

• C'est quoi? Un super poster avec des info et des image qu'on diffuse pour faire la promos, il sera envoyer dans les colis avec les plaquettes et le thématexte. Il a été décider que l'on préferait l'afficher dans des lieux que de le coller dans la rue.

A-6-13: le formulaire d'inscription

• c'est quoi? Comme sont nom l'indique, c'est un formulaire d'inscription avec tout plein de question qui vont nous faciliter la tache pour preparer la conférence.
• État: en cours de préparation il devrait bientôt etre disponible.

A-6-14: le texte charte

• c'est quoi? Un texte qui devrait visibiliser les comportement que l'on aimerait ne pas se produire, aux auxquels il faut prêter attention, être vigilantes, il devrait plus amener des questionnements et sensibiliser à des thématiques que dire ça, ça, ça, c'est mal ( si il sert comme outil de débats et discussions c'est cool, mais si il pose des règles cela peut potentiellement devenir dangereux) . Ce texte pourra ne pas se limiter aux questions de genres, et plus largement servir à visibiliser les souhaits et optiques des gentes qui invitent(que ce soit au sujet de la répartition des taches, des racismes, de l'autorité,…).
• État: En préparation
• Réferent‧e‧s: (il y a potentiellement l'espace à les rejoindre) marcelle(at)poivron.org, gegette(at)no-log.org, ddg(at)no-log.org, nicolu(at)poivron.org, raoule(at)no-log.org.

B-1-1: Difficultés rencontrées lors des précédentes conférences

L'idée de décentralisation part du constat que les conférences de l'AMP/PGA sont souvent très denses, avec une telle concentration de personnes et d'activités que beaucoup de choses en deviennent difficiles:

• on ne fait souvent pas beaucoup plus rencontres dans un rassemblement de 700 personnes qu'à 100, surtout sur un temps aussi court qu'un gros week-end;
• la profusion des discussions et ateliers permet, certes, de choisir de qui nous intéresse, mais conduit inévitablement à ignorer une grande part de ce qui se passe, et provoque un rapport quasi-consommateur à ce qui est proposé. Ces comportements, ainsi que la confusion suscité générale due à la dimension de la rencontre, n'encouragent pas les personnes peu averties à s'intéresser au processus de l'AMP/PGA. Ceci renforce la distinction entre le petit groupe de personnes attachées aux structures du réseau et l'ensemble des autres, qui l'ignorent presque complètement. Cette spécialisation renforce les hiérarchies implicites à l'AMP/PGA;
• les tâches logistiques sont très lourdes, ce qui nécessite un important travail local en amont et favorise une organisation basée sur la spécialisation des tâches qui a, là encore, des conséquences en terme de hiérarchie implicite;
• les besoins inhabituels en nourriture et matériels nécessitent souvent d'abandonner les modes de ravitaillement normalement pratiqués sur le lieu (récupération, auto-production, etc.) pour entrer dans des économies toutes autres (extra-local, grande consommation, sous-traitance, etc.);

B-1-2: Éléments en faveur d'une décentralisation et d'un ralongement

Par ces choix d'organisation, nous espérons favoriser les points suivant:

• améliorer la qualité des rencontres par un nombre de personne relativement réduit en chaque lieu décentralisé (30 à 200), ainsi qu'une durée plus longue (9+4 jours);
• se donner le temps d'approfondir les discussions
• favoriser des échanges de savoir pratique et se donner le temps et les moyens de travailler à des réalisations concrètes (chantiers de construction, préparation d'action etc.), dont nous pensons qu'elles sont également de bonnes occasion de tisser des liens;
• se donner le temps et la disponibilité nécessaires pour rencontrer les personnes attachées aux lieux d'accueil et comprendre leurs luttes et problématiques locales;
• favoriser la réflexion sur les structures du réseau au sein de chaque lieu décentralisé;
• diluer et désamorcer les hiérarchies implicites par une meilleure répartition des tâches et des intérêts, ainsi que par la recherche de formes adéquates de prises de décision;
• partager une vie quotidienne avec ces personnes et tendre à une meilleure autogestion des tâches, plus égalitaires et plus réfléchie;
• diminuer les efforts à fournir pour répondre aux besoins matériels et logistiques, en choisissant une échelle d'organisation qui corresponde aux possibilités des lieux d'accueil, et qui permette à ceux-ci de mettre à disposition leurs ressources habituelles sans en subir de trop gros contre-coup.

B-4-1: Lieux décentralisés

B-4-3: Pour le moment centralisé

B-5-1: La partie décentralisée

• D: Sur les conférences décentralisées, il y aurait entre 30 et 200 personnes. Si on compte sur 5 lieux, cela veut dire qu'il y aurait une capacité d'accueil de 250 à 700 personnes. Peut-être faut-il envisager un nombre plus important de personnes dans certains d'entre eux.

B-5-2: La partie centralisée

On prévoit d'accueillir entre 500 et 700 personnes.

B-5-3: La question des quotas et de leur probable dépassement

• C: On voudrait mettre en place un système d'inscription assez formalisé et carré parce que sur certains lieux, les gens ne pourront se permettre de dépasser certains quotas d'accueil de personnes. Tout cela dépendra en définitive des capacités de chaque lieux et de leurs préférences de fonctionnement.
• D: Il faudrait trouver un fonctionnement pour coordonner les différents collectifs d'accueil, et pour voir réagir si il y a des gens qui viennent qui ne se seraient pas annoncés à l'avance, ou si beaucoup plus de gens que prévus veulent venir.
• On pourrait annoncer d'emblée qu'il y a des capacités d'accueil limitées dans chaque lieu, et que l'on puisse leur dire non et les envoyer dans une autre conférence décentralisée ou en enfer (hem).
• On pourrait fixer des « quotas » un peu sous-estimés afin de pouvoir les dépasser un peu sur le moment au besoin en fonction des arrivées non-annoncées..
• D: Est-ce que l'on privilégie des gens qui peuvent venir toute la durée des mini-conférences à des gens qui ne pourrait passer qu'une partie du temps?

C-1-1: Partie décentralisée

• C: Les conférences décentralisées seront composées de discussions thématiques et théoriques, d'échanges de savoirs, de réalisations concrètes (chantiers, actions, mise en place de projets...), de la vie collective, des discussions en vue de prises de décision sur les structures et objectifs du réseau européen (le pga process), etc.
• C: Visibiliser que les moments décentralisés sont aussi des moments d'échanges théoriques et non pas seulement des chantiers pratiques.
• C: Réserver des moments pour parler des situations locales dans les lieux et pour des rencontres avec des gens avec qui les collectifs accueillant sont impliqués dans des luttes locales.
• C: Mettre en oeuvre et insister pour que les matériaux de restitutions, comptes-rendus des divers discussions et évenements soit préparées, et même qu'il puisse déjà avoir un ordre d'idée effectué sur ce qui necessitera un retour lors de la réunion centralisée et comment.

C-1-2: Le moment centralisé

• C: Rendre compte de ce qui s'est passé dans les lieux en terme des thématiques/chantiers et discussions sur les structures/actions du réseau.
• C: Il est important de déterminer des modes de restitution de ce qui s'est passé qui soient intelligents, que ce soit des formes de bulletin, des restitutions orales ou autres.
• C: Discuter et décider des structures/actions du réseau en se basant notament sur le travail préalable dans les lieux décentralisés. Nous n'avons pas encore pris de décision sur les formes décisionnelles à utiliser (reproduira-t-on par exemple le système de « spokes council » de Belgrade ou faut-il trouver autre chose?).
• C: Mise en commun voire approfondissements des thématiques transversales(qui à ce jour sont): féminismes et genres, statégies de luttes, et structuration du réseau amp.
• C: Un chantier? (peut-être le chantier en cours sur ce lieu pourrait être continué pendant les 5 jours du moment centralisé). Ce serait bien de garder un coté pratique dans tous les cas.... / La logistique nécessaire à 500 ou 700 personne sera déjà un truc pratique énorme. L'enjeu plutôt que de continuer un chantier sera peut-être plus d'arriver à faire que les gens s'impliquent dans la logistique.
• C: Profiter d'être reuni‧e‧s pour soumettre des projets
• C: Sur la question de la place que pourait pendre les gens qui ne viendrait que pour le moment decentralisé, pour l'instant il y a juste l'idée de prioriser les genTes qui ont suivi la partie décentralisée, sans pour autant effectuer une censure totale des autres...

C-2: Les réalisations concrètes

• C: L'idée est que ces conférences ne soient pas seulement un moment de discussion, mais aussi de réalisation commune qui permette de directement renforcer des luttes locales ou structures de collectifs proches du réseau PGA/AMP.
• C: La réalisation concrète pourrait être aussi bien un chantier de construction, qu'une action locale ou internationale, la préparation d'un projet de caravane ou de campement « No Border », que la mise en place d'un serveur informatique, ou la préparation d'une campagne de lutte.
• C: Cela serait bien que les réalisations pratiques correspondent à des besoins/désirs de réalisations des groupes locaux acceuillants.
• C: Ce serait bien que le projet de chantier ait à voir avec la thématique et qu'il y ait des allers et retours entre le coté pratique et théorique.
• D: Dans les conférences AMP/PGA précédentes, le choix a toujours été fait de ne pas trop pousser à organiser des actions sur les moments de conférence par peur de répression et de modification du programme. Il faut rediscuter des implications de tels projet, même si c'est peut-être plus possible dans le cadre décentralisé. L'idée émise lors de la conférence de Belgrade était plus de proposer des actions soit avant, après ou en parallèle aux moments de conférence mais clairement séparées dans ce cas. L'idée serait ici qu'il puisse y avoir éventuellement des actions sur certaines conférences décentralisées, mais pas toutes afin qu'il y ait des lieux « safe » qui ne posent pas de problèmes de légalité aux participant-e-s. Il n'y aurait pas d'actions non plus sur la partie centralisée.

C-3-1: Orientations générales

• D: Il y aurait dans chaque lieu décentralisé une orientation autour de deux ou trois « thématiques spécifiques » (soit proches, soit complémentaires, soit a priori plus éloignées... on ne se fixe pas de règles strictes par rapport à cela).

• D: Les discussions autour de ces thématiques pourraient suivre un agencement graduel autour de la dizaine de jours de conférence décentralisé:

  • d'abord des moments de présentation de ce que font les groupes présents et de leurs projets
  • puis une présentation des problématiques autour desquelles ils souhaitent articuler les discussions
  • des discussions de fond et autour de projets concrets pour faire avancer ces luttes.
  • des discussions plus orientées autour d'une volonté de mise en lien avec d'autres thématiques

• D: il y aurait dans l'ensemble des lieu des discussions sur des « thématiques transversales », plus générales et englobantes sur notre rapport au changement social radical, aux stratégies d'autonomisation, aux luttes et à la manière dont se situent ces luttes dans un projet révolutionnaire.

• D: L'idée serait que sur chaque thème que l'on retient et qui se dégage, il y ait une personne qui s'engage à faire un petit texte d'intro puis que des groupes de travail se constituent autour de chaque thème pour préciser le contenu, voir les groupes à inviter, formuler des idées d'ateliers, débats, échanges de savoir... Les textes d'intro, quand il y en a déjà, sont mis en annexe et il y a des noms quand des personnes avaient dit vouloir déjà amorcer un travail sur un thème ou l'autre. Il est possible qu'il y ait dans un deuxième temps des textes introductifs plus longs ou divers textes de réflexions sur chaque thème.

• D: Pour l'ensemble des thématiques, il serait vraiment bien, que l'on produise ou compile des textes qui donne du contenu avant la conférence.

• D: Il y aussi des thématiques transversales qui devraient guider la manière d'aborder les thèmes et permettre des débats stratégiques généraux dans chaque lieu.

C-3-2: Sur la constitution de groupe de travail par thèmes et par lieux

• C: Il faut former des groupes de travail distincts, pour travailler plus concrètement aux rencontres, dans leur contenu, les personnes présentes et les autres modalités pratiques.

C-3-3: Premières listes de thématiques

Voici une liste de thèmes autour desquels, entre autres, pourront s'articuler les rencontres. Les intitulés risquent d'être reformulé en fonction de la manière dont les gens les envisagent localement. Certains sujets sont d'ores et déjà ancrés dans des lieux décentralisés (voir présentation des lieux), d'autres sont SDF mais avec des personnes qui souhaitent travailler dessus (là ou il ya des noms à coté dans la liste ci-dessous), d'autres thématiques ont été évoquées mais attendent que des personnes veuillent les prendre en charge. Cette liste a pour but d'ouvrir des perspectives, afin que chaque participant·e puisse apporter contenus, propositions d'ateliers, entre autres textes... dans les mois précédant la conférence.

Thématiques spécifiques (réparties sur les lieux décentralisés):

• développement & préservation des espaces d'autonomie: squats, espaces autogérés & projets collectifs en ville & à la campagne;
• questions de genre et les luttes anti-patriarcales;
• société industrielle & territorialisation de celle-ci; transformation de l'environnement social & modelage des rapports humains;
• contrôle social & politiques sécuritaires, logiques militaristes & répression des luttes;
• luttes numériques
  • indymedia & le mouvement
  • infrastructures de communication autonomes (riseup.net, squat.net, etc.), responsabilité des usager·e·s & solidarité face aux nouvelles répressions
  • copyleft, hacklabs, peer-to-peer, logiciel libre... nouveaux terrains, nouvelles luttes
• rapports adultes/enfants, parentalité, éducation, âgisme;
• refus de l'État, expériences d'autogestion & de démocratie directe;
• société marchande & rapport à la consommation VS possibilités d'économies & d'échanges non-marchands;
• luttes de travailleurs-euses, de chômeurs-euses, luttes contre le salariat;
• luttes contre le capitalisme, offensives contre ses institutions (OMC, FMI, Banque Mondiale, UE, etc.), ses avancées actuelles en Europe (accords de libre échange, marchandisation des services publics...);
• l'"impasse" de l'antiracisme dans les milieux anticapitalistes & anti-autoritaires ; post-colonialisme, immigration & abolition des frontières;
• critique de l'essentialisme et du rapport religieux à l'idée de « nature » dans la manière dont sont envisagés l'âge, les genres, les, "races", les formes d'organisation sociales et technologies ou à travers la question de l'exploitation animale et de l'anti-spécisme.
• ressources & énergies, catastrophes environnementales à venir, alternatives envisageables et "écologie pratique";
• marginalisation ou élitisme des milieux politiques radicaux & volonté d'en sortir;

Thématiques transversales (lieux décentralisés & lieu centralisé): "stratégies & processus révolutionnaires - vers quel nouveau cycle de luttes?"

• stratégies d'actions offensives et/VS stratégies d'autonomisation et de construction d'alternatives pratiques;
• nos rapports ou ruptures avec les institutions, syndicats, ONG et la "gauche citoyenne";
• nos formes et techniques d'actions, d'organisation et de débat;
• questions de classe, de genre et de racisme au sein de ces luttes;
• nos liens avec d'autres luttes dans une stratégie globale et transversale;

C-5-1: craintes et problèmes

• On a déjà observé comment par le passé ce sont toujours les mêmes personnes qui s'impliquent sur les structures globales et le processus décisionnels pendant que d'autres n'y trouvent aucun intérêt, l'ignorent complètement, ne le comprennent pas, ou n'osent pas participer.
• Peur que des gens qui ont déjà pas mal d'influence sur le réseau AMP/PGA ne viennent qu'aux moments centralisés et décisionnels et prennent toute la place à ce moment-là, alors que des gens se seraient donné les moyens de participer de bout en bout à un processus décisionnel plus lent et horizontal qui permettent à d'autres que les habituels spécialistes de se sentir impliqués là-dedans.
• L'expérience de la conférence AMP/PGA de Milan montre aussi que l'on n'est pas à l'abris de l'apparition de groupes trotskistes et autres emmerdeurs qui viendraient surtout dans le but de saboter les moments décisionnels.
• Peur que notre rôle d'organisateur de la conférence, de par le temps que nous aurons pris à réfléchir à ce réseau et à se créer des vues communes sur ce que l'on aimerait qu'il soit, ne nous donne trop d'influence sur le réseau. C'est bien de profiter du fait que nous organisions la conférence pour pousser certaines de nos idées pratiques dans le réseau, mais c'est bien de se méfier aussi du pouvoir que cela peut nous donner au final.

C-5-2: Premières orientations

• D: On aimerait dans tous les cas mettre en place un cadre qui permette que les gens qui ont participé aux moments décentralisés aient peut-être plus d'impact sur les prises de décision centralisées, que des gens qui débarquent au dernier moment sans avoir participé aux discussions préalables.
• D: Les gens qui ont bossé dans la partie décentralisée vont amener les 2 listes de propositions à discuter et sur lesquelles prendre des décisions dans la partie centralisée. De fait cela leur assure déjà une influence plus grande aux gens qui ont participé aux moments décentralisés puisqu'ils donnent un cadre à la discussion.
• C: on ne met pas en place de pouvoir représentatif particulier pour le moment centralisé. On compte sur une règle implicite où des gens qui ont bossé sur un truc en amont ont plus d'implication dans le processus décisionnel centralisé et où les autres la ramènent moins.
• C: Même si on le juge préférable pour celles/eux qui le peuvent, on ne veut pas qu'il soit obligatoire d'être venu à la partie décentralisée pour venir à la partie centralisée.
• C: Il serait bien de réfléchir dans tous les cas à comment stopper les possibilité de sabotage de gens qui ne viendraient que pour saboter les moments décisionnels. Sachant que les modes d'organisations anti-autoritaires, ouverts et horizontaux peuvent parfois s'avérer perméables et désarmés face à des volontés de sabotage.

D-4-1: Tournée de contacts eu Europe de l'Est

• Le but est de maintenir et développer des contacts avec l'est en partant rencontrer des gens possiblement intéressés par le projet de la conférence.
• Autour de la réu internationale, absurde@no-log.org, iann@no-log.org et marcelle@no-log.org devraient rendre visite a divers collectifs/gens.
• raoule et nicolu@no-log.org se proposent d'aller faire un tour plutôt au mois de juin, avec un projet de rencontre et de réalisation de film présentant les divers collectifs rencontrés
• lipjo est interressé pour aller dans les balkans.
• D'autres personnes s'étaient dites motivées mais il y a quelques temps : anusso@no-log.org / marcelo@no-log.org / num-@voila.fr /cbertaud@yahoo.com
• Dimitri se propose de faciliter les contacts à l'est et marcelo@no-log.org de faire la jonction avec Dimitri.
• nicolu@poivron.org a des contacts pour des contacts l'est et se propose de contacter aussi les gens qui se sont occuper de la registration Belgrade pour voir qui on pourrait recontacter.
• Zucomevic, un ecovillage près de Zagreb, et Le Moulin, en Hongrie, sont des lieux interressants à visiter.
• Greggal2@hotmail.com propose un camion pour cette tournée à l'est.

D-4-2: Autres prises de contact à faire

Rappel :

Trois types de contacts :

• ceux qui se feront par le biais de la liste européennes de l'AMP / PGA : pga_europe_process@squat.net
• celleux qui ne sont pas sur les listes. On constitue un secrétariat international qui peut se charger d'envoyer des infos régulières à une large liste de personnes en europe par le biais d'une liste d'annonce, de leur répondre et de les renvoyer aux personnes adéquates quand ils/elles veulent s'impliquer. Il faut leur envoyer toutes les listes de contacts mails de gens à qui vous souhaitez qu'ils envoient des infos régulières. On va créér une liste stamp-info@poivron.org. On va aussi ajouter à cette liste les contacts pris lors des conférences de leiden et belgrade.
• secrétariat international pour l'instant : nicolu@poivron.org et iann@no-log.org
• des contacts qui vont se faire autour des groupes de travail particuliers liés aux lieux et thématiques.

Plus spécifiquement :

• Dans le processus STAMP/Timbrées, on aimerait préparer le terrain pour impliquer un groupe de l'est qui serait prêt ensuite à prendre le relais du convenorship (voir principe d'alternance est-ouest d'Ecotopia par exemple).
• On aimerait bien se mettre en lien avec les gens qui préparent la contestation contre le G8 de cette année à St-Petersbourg (ce qui devrait se faire par le biais de Dimitri).
• On aimerait bien établir des contacts avec le campement Ecotopia qui va se faire en slovaquie fin juillet ou début août.
• D'après des ami-es anglaises ce serait bien que l'on essaie d'établir des contacts directs avec des gens du réseau Dissent
• Possibilité de s’incruster dans une tournée punk pour y diffuser de l’idéologie complètement timbrée.
• Organiser des concerts avec les Rythms of Resistance sur leur trajet pour le FSE d’Athènes. voir avec kerstin.
• Organiser des soirées en Espagne (darkveggy@squat.net)
• Faire des liens avec l’ ‘Euromed’ (lipjo)

D-5-1: Traductions

• Nous avons besoin de renfort à ce sujet. Un groupe semble se monter, autour d'une personne du réseau Babel, motivée à travailler aussi sur la question politique de la langue. Une autre personne va se charger de coordonner pour le moment le travail de traduction (écrite et orale). Contact : greggal2@hotmail.com
• Si le besoin s'en fait sentir, nous envisageons un groupe de travail pour traductions LSF (pour sourd/e/s et malentendants). Contact : hinode(at)no-log.org
• Traductions russe: zilonis@mail.ru / anya@globenet.org
• Traduction anglaise: kerstinrodgers@hotmail.com, darkveggy@squat.net
• Traduction espagnole: marcelo@no-log.org fait une partie.
• Traduction allemandes: voir par longo avec cbertaud@yahoo.com

D-5-2: Visas

• On pourrait multiplier les structures recevant des personnes hors Schengen pour la conférence, afin d'éviter la surcharge sur l'une de celles-ci en matière de demandes de visas et attestations d'hébergement.
• L'association « Echanges et Mouvements » sera utilisée sachant qu'elle a déjà un compte en banque et qu'il faudrait renouveler, donc payer une assurance Résponsabilité Civile à celle-ci. nicolu@poivron.org s'est chargé de voir avec le bureau de l'asso. La question d'un renouvellement du bureau a été posée et résolue.
• L'association « Echanges et Mouvements » demandes des visas aux gens pour la durée de la conférence
• L'association "Les Petits Hommes" peut aussi servir, ainsi que l'association "Forum Civique", qui a un bureau en Autriche.
• Pour les temps à venir, cbertaud@yahoo.com veut bien s'en charger.
• On privilégie l'europe de l'est par rapport aux demandes plus lointaines d'autres continents

E-1-1: Transports/Voyages/Visas

• Notamment pour les personnes qui viennent de loin et n'ont pas beaucoup de moyens, que ce soit pour la conférence ou les réunions préparatoires, en particulier pour les personnes d'Europe de l'est.
• Notamment pour les femme/parent seul-e avec enfant-s.
• Nous encouragerons explicitement le stop et le co-voiturage.
• Il y aura aussi des coûts de visas, pour les réunions préparatoires et la conférence.
• iann(at)no-log.org, cbertaud(at)yahoo.com et jocelyne.renard(at)no-log.org sont dans le groupe decisionnel lié aux demandes de thunes
• Le groupe de remboursement visas/voyages doit Rendre compte sur pga_europe_process des demandes extérieures à l'europe qu'on ne peut pas aider et voir si des gens peuvent les aider.

E-1-2: Bouffe

• Intendance de la conférence
• Suggestions alternatives à l'achat (autre que la récup?) : s'organiser avec des paysan-nes pour les aider dans leur culture (par exemple équipe pendant une ou deux semaines) en échange de légumes pour la conférence.

E-1-2: Bureau/Secrétariat

• Téléphone, internet
• Photocopies et impressions
• Envois postaux

E-2-1: Demande de fonds publics

• Subventions publiques: iann@no-log.org,lipjo@no-log.org, triranosaure@no-log.org
• Subventions en Europe: Joviale@no-log.org
• Financements VVV: lipjo@no-log.org
• INTERREG (subventions pour des échanges transfrontaliers): pas de personne référente
• Demander à des ami-es d'autres pays des plans de financement. (escanda, larc, eurodusnie, freiburg - iann@no-log.org les contacte)
• Pour l'instant rien n'a été fait et on ne sait pas si ce sera fait.

E-2-2: Autres activités de financement diverses

• Concerts de soutien et autres petits évènements, genres bouffes, projections et soirées d'information sur l'AMP/PGA sont à gérer de façon locale et autonome. Ce type d'évènements a déjà rapporté un peu plus de 1000 euros.
• Spectacle de rue; contacter nos ami-es, leur envoyer de la doc et voir s'illes ne veulent pas faire un spectacle en soutien.
• L'idée d'un spectacle itinérant se dessinait, ou d'une tournée musicale... . Contacter pour cela des groupes et autres "bands".
• Possibilité d'une soirée ou concert conséquent à l'Usine, vers fin juin ou début juillet. (Iann@no-log.org)
• « Fuck for PGA » (FFP): une sous-commission enthousiaste, inspirée de l'exemple suédois de financement d'activisme pour sauver les forêts, planche sur la réalisation de courts-métrages alter'porn' qui seraient vendus sur le net.
• dons et récolte de bouffe auprès des "jardins de cocagne" à genève (iann@no-log.org) et des réseaux de coopérative bio (lipjo@no-log.org), liste de paysan-n-e-s FFTE-CNT

E-2-3: appels à soutiens personnels divers

C: La demande de soutien est inséparable de l'information sur le projet, les enjeux et motivations de cette conférence.

• On peut envoyer des demandes de sous par mail (à des listes ou des adresses persos), voire par courrier en sélectionnant des gens dont on sait qu'ils/elles sont susceptibles de pouvoir donner. jocelyne.renard@no-log.org a commencé a rédiger une lettre.
• On peut aussi envoyer des sortes d'articles/textes courts de présentation assorties d'appel à soutien dans des revues para-gauchisantes: Silence, Politis, l'âge de faire, CQFD, Offensive, Passerelle Eco, No Pasaran, revues de Longo. num-@voila.fr en a fait un certain nombre; pour d'autres, cbertaud@yahoo.com veut bien voir.
• Idée de faire une ou plusieurs émissions radio et les diffuser par pleins de radios libres (d'après l'expérience du No Border, ça ne rapporte pas forcément beaucoup de thunes, mais c'est pas perdu parce qu'au moins ça informe du machin (absurde@no-log.org et jocelyne.renard@no-log.org).
• En Suisse, y a-t-il des canaux particuliers ? radio zone, le courrier de Genève, mégaphone

F-1-1: L'identité SANS-TITRE/STAMP/AMP/PGA

• L'aspect identitaire dans Sans-Titre ou STAMP/Timbrées, le fait d'identifier des actions, textes, idées, formes d'organisation, nous font peur, parce qu'elles nous renvoient à des possibilités de fermeture grouspuculaire, idéologique, organisationelle...
• Mais l'aspect identitaire et le fait de s'identifier face au monde nous donne aussi de la force, de la cohérence, on recherche de la diversité d'un coté mais aussi la construction de pensées et positionnements communs, donc on est porté par l'identitaire sans vouloir le dire.
• On reste dans des entre deux, genre « ST n'existe pas » tout en ayant des réunions, une charte, des actions et positionnements communs dans les trucs dans lesquels on s'implique.
• Ce flou laisse insatisfait un certain nombre de personnes impliquées dans STAMP/Timbrées qui aimeraient pouvoir rediscuter de cette question de l'identification.

F-1-2: Quel projet de société?

• Est-ce qu'à travers la conférence et l'implication dans l'AMP/PGA on porte un projet de société? Sommes-nous dans la survie ou dans le projet de société?
• Besoin d'essayer d'identifier le rapport à la politique dans lequel on est.

F-1-3: Rapport à l'idée de changement social

• Qu'est-ce qu'on entend par mouvement social, changement social, constitution d'une force et d'un rapport de force?
• Comment gagner sur le terrain des idées? Comment sortir de l'activisme?

F-1-4: Attentes individuelles pour nos groupes et nos réseaux

• Quels bénéfices concrets, pratiques peut-on tirer d'une telle conférence?

G-2-1: Questions pratiques

• Est-ce que l'on doit prendre des décisions concernant le financement par rapport au processus mondial en tant que convenors européen? Répondre à marc (un gars de londres qui avait posé des questions par e-mail) sur les sous / est-ce que l'on se sent trouver des sous pour le processus mondial?

--> On n'en a pas parlé mais qu'a priori on n'est pas parti-e-s

pour chercher du pognon pour le processus mondial.

• L'implication dans les caravanes / tournée d'individus proposées lors de la réu d'Haridwar...

--> On a dit, et on l'a communiqué à la liste PGA-europ-process

(et global action?) que pour l'instant ça nous branchait, mais qu'on ne savait pas encore dans quelle mesure on pourrait s'y impliquer

• Présence à la conférence mondiale et implication dans le processus de préparation

--> personne n'a manifesté pour l'instant sa motivation d'y aller.

• Boulot d'information sur la conférence mondiale / au moins en france? (utilisation d'un site web)
• Servir de relais de discussion et d'information sur les listes mondiales et avec les listes européennes dans les deux sens (difficulté de langues / cela pose aussi la question d'où on la relaie et des points infos / est-ce que l'on pourrait faire une version papier des différents textes que l'on écrit).

G-2-3: Questions pratico-politiques

• Devons-nous développer une position vis-à-vis d'une coordination avec la conférence zapatiste?

--> zéro décision mais on va leur envoyer de l'info sur le

processus STAMP

G-2-4) Questions politiques générales

• Questionnements sur le relativisme culturel / le degré de transparence exigé / arrêter de voir les luttes avec un raisonnement européen.
• Domination colonialiste l'intérieur du réseau PGA / mise en question du fait que c'est énormément des activistes européens qui ont un rôle de coordination/supervision dans l'AMP/PGA / Qu'est-ce qui peut faire que des non-européens prennent plus en charge le processus mondial?
• Qu-est-ce que l'on voit d'intéressant faire pour le processus: tournées / jma / outils de communication?
• Quelles thématiques politiques / quelles stratégies on a envie de pousser en terme de processus global?

I-i) Racisme & post-colonialisme

Comment lutter contre le racisme et les effets du colonialisme? Les effets du colonialisme dans un monde officiellement décolonisé. Et dans nos mouvements? Les persistances du racisme, même dans les pays où le racisme est moralement et légalement interdit, même dans les mouvements officiellement anti-racistes, même jusque dans nos relations inter-individuelles? Ce genre de questions se posent à « nous » encore et toujours. Comment avancer? Comment en discuter? On peut espérer qu'il sera enrichissant d'en parler entre personnes d'horizons très différents, issues de mouvements de lutte et de régions diverses. (luttes des femmes, luttes spécifiques contre le racisme, luttes contre les politiques sécuritaires, luttes contre les politiques migratoires et les frontières...). Nous pourrions essayer d'échanger sur nos pratiques concrètes (quels collectifs font quoi et comment? ) ainsi que sur nos idées, afin de nous enrichir mutuellement, et pourquoi pas de créer de nouveaux projets? Toutes ces questions sont forcément liées à des réflexions sur les dominations au sein du réseau AMP/PGA.

I-ii) La préservation des espaces d'autonomie

Les espaces autonomes ruraux et urbains, où nous pouvons pratiquer l'autogestion, produire, mettre en place des actions, nous sont cruciaux, que ce soit à titre individuel ou en tant que mouvement de changement social. Ces lieux diversifiés permettent des activités agricoles, la production de textes, d'outils de diffusion et de médias indépendants, du recyclage et de la construction, la création et diffusion de cultures subversives, des échanges non-marchands d'objets, outils et savoirs, l'expérimentation de mode de vie et de débat en collectif, des bases pour des rencontres et projets...

Qu'il s'agissent de squats urbains, de terrains achetés, négociés, ou réappropriés à la campgne, de bâtisses restaurées ou autoconstruites, ces espaces ressources et refuges ont été en europe tout au moins, au coeur de brassages d'idées et de personnes permettant une continuité et un renouvellement des luttes et pratiques radicales et anticapitalistes au cours des dernières décennies.

Dans certains pays, des offensives étatiques déterminées ont déjà fortement compromis l'existence de lieux politiques autonomes. A l'heure actuelle en France ces espaces sont menacés. En ville, l'Etat a instrumentalisé des incendies meurtriers dans des immeubles cet été pour accroître les expulsions et mesures contre les lieux squattés par des sans-papiers, des pauvres ou des collectifs y mettant en place des activités publiques. En milieu rural, l'accès au foncier est de plus en plus dur et les enclaves communautaires se trouvent aux prises avec les normes d'hygiène, de sécurité et la colonisation bourgeoise et touristique.

Cette conférence AMP/PGA devrait:

• être un lieu de débat sur ce que nous attendons et entendons par ces espaces d'autonomie et leur place dans une stratégie de changement social radical entre "alternatives" et offensive".
• viser à informer des pratiques que nous menons en ces lieux, de se poser la question de ce que nous produisons et d'envisager comment accroître des échanges de tout type notamment dans un axe ville-campagne.
• être un lieu de mutualisation de nos expériences qui permettent de s'inspirer de ce que font les un-es et les autres en terme de vie collective, d'activités, d'économie...
• mettre en perspective divers moyens d'acquérir des terres et des bâtiments, de les collectiviser ou d'en construire: squats, négociations, achats, prêt...
• permettre la mise en place d'outils pratiques de solidarités entre divers types d'espaces: lieux d'activités, d'habitation, de sans-papier-es, des coopératives, des fermes et de réfléchir à ce qui peut nous cloisonner les un vis à vis des autres entre des lieux de "précaires", d'"activistes", d'"immigré-es", de "nomades", d'"urbain-es", de "ruraux-ales"....
• permettre de discuter de stratégies communes face à la répression, aux normes d'Etat, aux expulsions.

I-iii) La question du ghetto radical et des moyens d'ouverture...

Pour le Ghetto je suis parti des deux phrases:

• Marginalisation des milieux radicaux: comment "sortir du ghetto" sans se faire bouffer par des relations avec des ONG, etc., réformistes?
• Destruction du militantisme et développment d'un mode de vie sans cloisonnements sphère privée - sphère militante - sphère du travail. Et autres malaises des activistes. Peut-on imaginer des pratiques plus satisfaisantes?"

Ces deux questions sont un peu différentes, mais les deux tournent autour du même problème: Comment garder et developper notre identité? politique, mais sans pour cela devoir s'isoler des autres - ou de certaines parties de nos propres vies?

Le "ghetto", le groupe identitaire et ses pratiques militantes, nous permettent de nous regrouper, exister, résister par rapport à la pression des normes et pratiques dominantes. C'est probablement impossible pour une partie d'un groupe social de se différencier d'un autre sans développer des pratiques, valeurs, langage, voire des goûts musicaux, des genre d'habits (noirs !), etc., qui leur sont propres. Ca nous renforce. On aime. C'est bien.

Le problème, c'est que nos pratiques et valeurs visent un changement global de la société? Pas de seulement se faire un trou plus ou moins confortable. Et nous n'y arriverons que si nous arrivons à nous faire comprendre par - et nous coordonner avec - d'autres sortes de personnes dégoûtées par cette société. A défaut, le radicalisme peut devenir une sorte d'élitisme hautain: les anti-capitalistes, anarchistes, etc., seraient les éluEs, purEs, courageux, qui ont tout compris, mais qui restent entre eux parce que les autres ne peuvent pas comprendre... Bon pour l'ego, mais pas tràs efficace. Et souvent, de fait, cela dérive gentiment vers une pratique corporatiste. Chacun lutte pour ses intérèts en premier, et c'est bien, mais si on ne s'intéresse finalement qu'à la défence de notre milieu (disons les squats, par ex.) quelle différence avec le corporatisme syndical qu'on critique (les syndicalistes pensant de leur coté que les squatteurs ne cherchent qu'à loger gratis...)? Au pire, avec le temps, cela dérive vers le cocon alterno ou l'anarchisme cynique de droite.

Ce n'est pas qu'on fait exprès! Mais comment briser ces cloisons et les stéréotypes que les medias créent entre les gens? Dans nos sociétés on n'a plus trop l'habitude de causer directement avec les gens. C'est à travers la TV qu'on sait ce qui se passe. Nos affiches, tracts, manifesations ont une certaine efficacité? pour regrouper "notre bande" (quelle qu'elle soit), mais quel effet sur les autres passants-habitants de nos villes? C'est au point que souvent il n'y a persone qui veut essayer de distribuer des tracts ou causer avec les gens, au fond parce qu'ils ne savent pas comment. Au fond, la manif existera vraiment que si les medias en parlent. Et c'est eux qui "reformuleront" notre discours! A la conférence de l'AMP Europe à Leiden il y avait un type un peu naif de la base d'Attac qui était venu. Je trouvais super intéressant de voir comme nous avions de la peine de lui expliquer nos critiques de cette ligne-là. Nous n'avons pas l'habitude. Mais si on ne sait même pas discuter avec la base d'ATTAC... Et puis on est forcément assez schizo parce que (encore heureux!) nous ne sommes pas des activistes à plein temps, et dans les sphères du boulot ou du privé, nous avons forcément des contacts où les règles sont différentes.

Par rapport à ça il y a évidemment plein de gens qui rêvent (ou pratiquent) des projets de vie plus globaux, qui essaient d'abattre ces cloisons dans leur vie en organisant toute leur vie (relations privées, boulot, etc.) de façon cohérente avec leurs idées. C'est très bien si on y arrive, mais évidemment cela repose la question du ghetto et des rapports avec "l'extérieur" de façon encore plus forte.

Il y a pourtant des expériences intéressantes pour sortir de ces impasses: le "lieu commun" à Genève, des théâtres ou happenings de rue (ou de magasin) différentes, les histoires ? la première personne de "Precarias à la dériva" ("dérives" dans Madrid de femmes précaires, http://www.sindominio.net/karakola/precarias.htm). Et chacun de nous, au boulot, par ex., est-ce que nous parlons de politique? Bref, il y a de quoi causer.... (Entre nous, évidemment ! Mais on pourrait aussi faire des travaux pratiques dans la ville.)