FICHE TECHNIQUE: organiser un échange de savoir sur les situations de répression
sans être unE spécialiste du droit, de la médecine ou de rien du tout
Sommaire
C'EST POUR QUOI FAIRE, CETTE FICHE?
Cette fiche a pour objectif de permettre à qui veut d'organiser, voire d'improviser, un atelier de «breafing» juridique et médical, en prévision d'une manif/action ou de toute autre situation de confrontation aux flics et à la justice.
L'atelier pose les conditions de base d’une situation de répression. Cela doit aider à évaluer les risques individuels et collectifs qu’impliquent les choix d’action que nous faisons. Il n’a pas pour but de dissuader quiconque d’agir mais de nous aider à évaluer nos limites, à prévenir les situations répressives et à respecter les choix de ceux/celles qui nous entourent.
Dans «Notes Préliminaires» sont formulées des considérations générales sur le rapport à la loi et aux autorités, ainsi que sur l'utilité de ce type d'atelier. Dans «Mise en place de l'atelier » sont décrites de façon assez détaillée la préparation et le déroulement de l'atelier lui-même. Il y a 10.000 manières de faire un échange de savoirs sur les situations de répression. Je raconte ici ce qu'on a bricolé en quelques années et qui me semble fonctionner assez efficacement pour que ça donne des idées à d'autres.
Dans ce texte, j'utilise souvent le je parce que je me suis souvent retrouvée un peu isolée pour porter ces histoires «d'anti-répression» («c'est chiant, défensif, triste... et ça n'intéresse que lorsqu'on est soi-même dans la merde ou qu'on s'est spécialiséE au point de devenir unE obsessionnellE compulsifVe»), mais aussi parce que cette fiche est loin d'être neutre. Bref, j'y développe aussi mon propre point de vue. Faites-en ce que vous voulez.
NOTES PRÉLIMINAIRES
1/ Comment ça: «improviser un atelier juridique quand on n'y connait rien»?
Je n'ai jamais étudié le Droit et que je n'ai pas d'avocat dans ma famille. Comme beaucoup d'entre nous, je me suis engouffrée dans l'anti-rep le jour où je me suis prise un bon coup de police et de justice dans la tronche. Je suis persuadée qu'on n'a pas besoin d'être spécialiste de ces trucs pour s'y préparer et s'en défendre.
Mais «et tous ces trucs juridiques?» Vous direz que c'est compliqué, touffu, complexe, qu'on n'y comprend rien... Ben oui c'est vrai: la justice, on n'y comprend pas grand chose. Les avocatEs prennent souvent un malin plaisir à ne rien nous expliquer pour nous prouver qu'ilLes nous sont supérieurEs, sans parler des juges et des flics... Mais avant de passer devant un juge et de purger une peine, avant de contester un acte de police ou de justice, il se passe plein de choses qui n'ont que très peu à voir avec des savoirs juridiques techniques.
2/ Revenir aux expériences que nous avons vécues
J'ai vu des personnes prostrées, hystériques et d'autres tout à fait calmes en apparence. L'une s'était jetée par la fenêtre du deuxième étage pendant son interrogatoire, une deuxième avaient profité de sa garde-à-vue pour récupérer du sommeil en retard, une troisième a arrêté toute activité politique suite à sa première arrestation. On ne peut jamais savoir avant de l'avoir vécue comment on réagira face à l'arbitraire. Et ceux qui font respecter la loi ne la respectent pas.
Pour nous y préparer, je crois que nous avons surtout besoin de nous raconter des expériences vécues. D'avoir des témoignages de ce que l'on éprouve après des heures d'enfermement; de ce qu'un ami a fait et subi lors d'une charge de police; de comment on a empêché des flics d'embarquer une pote... ou de comment je me suis fait chopée parce que j'avais oublié de changer de vêtements. Finalement, ce sont tout, sauf des «savoirs techniques et abstraits». Et il suffit de lancer une discussion sur le sujet pour que les anectodes se bousculent.
Avoir une idée de ce qui peut se passer peut nous aider à retrouver une autonomie, ne serait-ce qu'en pensée, dans des situations où nos libertés sont fortement restreintes. Trouver les moyens de «passer le temps», mesurer notre colère ou notre angoisse, soutenir celles et ceux qui nous entourent. Il s'agit d'identifier suffisamment ce qui nous arrive pour ne pas paniquer, pour conserver le contrôle de nous-même et de la situation, pour nous ménager mentalement et physiquement, pour identifier les situtaions qui seraient trop dangereuses pour nous et tenter de les éviter. Pour prévenir au maximum les situations traumatiques, conserver un autonomie de volonté et d'action quelques soient les contraintes qui s'imposent à nous. Nous permettre d'aller le plus loin possible dans nos convictions et nos actes, sans mépriser les personnes qui nous entourent, leur sensibilité, leurs peurs et leur joies.
Et puis, «pourquoi raconter sa vie?». Simple histoire de pédagogie: parce que ça se retient mieux; parce que l'on peut comparer ce que l'on entend avec ses propres expériences; parce que ce n'est plus les «spécialistes de service» qui parlent seulEs; parce que l'on s'approprie et que l'on se responsabilise par rapport aux risques encourrus (big up pour la moraline – je crois que je l'assume assez bien); parce que l'on pourra reproduire cet atelier, après y avoir assisté une fois - j'espère, na.
3/ A propos du médical
On pourrait dire à peu près la même chose: toute une série de comportements peuvent être adoptés par chacunE (réconfort, solidarité, premiers réflexes de protection) sans connaissance médicale spécialisée. Ils dépendent du calme et de la lucidité que l'on réussi à conserver. Attention! Si on n'est pas forméE en conséquence, il ne s'agit pas de prétendre que tout le monde peut tout faire et de jouer aux toubibs, alors que des personnes sont physiquement en jeu! Mais pour se protéger, une grande part de ce que nous pouvons mettre en place ne relève pas de savoirs techniques et complexes.
4/ La loi n'est pas figée
Les lois peuvent être transgressées par tout le monde, y compris les flics et les juges! Mais surtout, elles ne sont pas appliquées de la même façon partout et tout le temps. Cela dépend des habitudes des flics dans ta ville, du rapport de force politique, de la couleur de ta peau, de tes fringues, de ton âge, du fait que tu sois arrêtéE seulE ou en groupe, de l'état de somnolance du juge et de sa complicité avec le procureur. Les quelques données juridiques qui valent la peine d'être retenues sont donc à relativiser en fonction des circonstances et des habitudes locales. C'est toujours bien de se renseigner auprès des gens du coin.
5/ Il n'y a jamais «une seule bonne conduite à suivre»
Selon le contexte et les personnes en jeu, les conséquences de nos actes peuvent être très différentes. Aucun conseil ne peut être appliqué au pied de la lettre. Par exemple, il peut nous être prescrit de laisser les flics faire des «vices de forme» sans protester, parce que ces faits, relevés dans notre procès éventuel, permettraient l'annulation de toute la procédure (me faire fouiller par un flic homme alors que je suis une femme, me voir refuser un appel téléphonique ou la venue d'un médecin en garde-à-vue, laisser rentrer chez moi un flic sans mandat, etc.). Ce peut être vrai et il est toujours utile de relever en détail le comportement des flics afin se servir de leurs erreurs. Mais affirmer cela ne suffit pas et peut même se révéler dangereux! N'oublions jamais que la parole d'un flic vaut toujours plus que la nôtre dans un tribunal et qu'il est hasardeux de jouer avec la justice. Et bien plus, ce conseil peut rendre téméraire au point d'encourger les flics à l'abus de pouvoir, bien au-delà de ce que nous sommes prêtEs à supporter. Enfin, montrer «que l'on connait ses droits» permet souvent de calmer les ardeurs des flics plutôt que de les exciter, leur faisant comprendre qu'on a du soutien à l'extérieur et les moyens de les poursuivre en cas de faute.
6/ Prendre en compte nos faiblesses pour être plus fortEs
Dans le même ordre d'idée, conseiller de faire ou de ne pas faire quelque chose ne doit pas empêcher de penser les cas où l'on aurait pas suivi ces premiers conseils. Par exemple, dire «qu'il ne faut surtout pas signer un papier» ou «qu'il ne faut surtout pas répondre aux questions», ne me donne aucune indication sur la conduite à tenir si jamais l'on cède aux pressions. Quand on est insoléE, enferméE, menacéE, fatiguéE, blesséE, on doute de soi, on a peur, on panique, on peut se laisser avoir par les combines des flics. Ne donner aucune indication sur les moyens de se protéger dans ces situations, c'est s'exposer au maximum. On peut donc conseiller de ne rien signer, tout en précisant que si l'on n'arrive pas à faire autrement, il sera toujours possible de se rétracter en expliquant que l'on «a signé sous la contrainte»; on peut conseiller de ne rien signer en ajoutant qu'à minima, il faut barrer les espaces vides sur les
7/ Ni héroÏnes, ni martyres!
Les actions que nous menons peuvent nous remplir de joie et d'exaltation. Les victoires que nous remportons sur le Pouvoir sont jouissives. On peut s'amuser, se passionner et s'enrager et que ces sentiments nous donnent la force d'aller plus loin.
Cependant, ces confrontations ne sont jamais un jeu. Les sbires du pouvoir blessent, traumatisent, rackettent et tuent. Nous ne sommes pas des héros de films ou de jeux de rôle, et je chie sur le romantisme révolutionnaire, ses héroÏnes et ses martyres à la con, son lyrisme qui brise les gens à la légère et qui oublie que nous(je) luttons justement pour ne pas être briséEs. Quand nous nous efforçons de ne pas seulement subir le pouvoir mais de prendre l'initiative contre lui, j'ai envie de garder en tête que nous nous exposons à sa violence et que nous pouvons y entraîner celles et ceux qui nous entourent, sans leur consentement. Je n'ai pas le sens du sacrifice et je déteste la fascination et le virilisme que flatte cet état d'esprit. Ce n'est pas simple. C'est assez sérieux. Ça me donner envie de faire un atelier - et pas que.
En termes plus concrets, même s'il arrive que la répression radicalise des gens, je n'adhère pas à l'idée que l'on pousse sciemment des personnes à la répression pour les radicaliser, qu'on les conduisent à commettre des actions qui leur font peur en les accusant de lâcheté ou de manque de radicalité. L'objectif est pour moi d'éviter au maximum les situations de répression. Il n'est jamais intéressant de se laisser prendre, juste pour être solidaire avec les amiEs qui ont été arrêtéEs: nous serons bien plus utilEs pour les soutenir à l'extérieur et en poursuivant nos actions, les frais de procès seront moins importants, les peines moins nombreuses... autrement dit, nul besoin de partager le sort d'autrui pour se porter solidaire et l'aider... moins de souffrance et moins de boulot anti-rep!
MISE EN PLACE DE L'ATELIER
Préparation
Durée
Les ateliers ausquels j'ai participé ont duré entre 1 et 3-4 heures, selon la motivation et la disponibilité des gens. Certains ont été lancé carrément à l'arrache, en une fois juste avant une manif, d'autres de manière plus approfondie et en plusieurs étapes, dans le cadre d'une préparation d'action/manif sur plusieurs jours, d'autres encore, pendant des occupations qui se prolongeaient suffisament pour qu'on trouve le temps de les organiser avant expulsion.
Nombre de participantEs
La plupart du temps, nous étions en 5 et 15 personnes. Je pense qu'il vaut mieux multiplier les ateliers, plutôt que d'être trop nombreusEs car il est difficile, en plus grand groupe, de toutEs parler et de s'approprier le résultat de l'atelier.
Matériel
Il faut retrouver un de ces tracts un peu froissé de conseils légaux et médicaux d'à peine une page. Il en existe plein qui sont refaits en permanence, plus ou moins détaillés, plus ou moins moralistes. Bon bref, on en choisi un qui nous plaît (et puis au pire ce n'est pas trop grave, parce qu'on va le réécrire). J'en ai mis un en ligne qui vaut ce qu'il vaut; il a déjà été réécrit à plusieurs reprises, dans des contextes assez différents (campement No Border, expulsion d'un parc occupé puis d'un squat, manifs...): PreparAction/IllegalTeam/FirstAdvices
Voici la structure de ce tract, que je trouve intéressante parce qu'elle reprend sous une forme chronologique facile à retenir les différents moments d'une situation de répression (avant procès), et qu'elle évoque autant les personnes réprimées que celles qui sont témoin de cette répression:
1-Ce qui peut être utile de prévoir lorsqu’on part en manif/action...
2-Pendant la manif/action...
3-Si vous êtes interpelléE
4-A l’extérieur… si vous êtes libre ou libéréE
5-Conseils médicaux à suivre pendant une manifestation ou une action
On peut aussi avoir sous le coude un des guides de conseils juridiques qui existent en infokiosques comme celui-ci: PreparAction/IllegalTeam/LongerAdvices, mais on s'en tire sans ça.
Et si l'atelier se déroule en une seule fois, juste avant une manif ou une action par exemple, c'est pas mal de s'être assuré au préalable du soutient d'unE avocatE sympathisantE, prêtE à défendre les personnes intrepelées et dont on peut donner nom et numéro de téléphone publiquement.
Modération
Toutes les fois où cela a été possible, nous avons essayé de nous regrouper à 2 ou 3, avant la tenue de l'atelier, pour nous mettre d'accord sur son déroulement, répartir des rôles de modération (surtout si nous ne sentions pas très à l'aise avec les prises de parole devant beaucoup de monde), pour récapituler ensemble ce que nous pourrions dire en intro, expliquer notre état d'esprit, etc.
Objectifs concrets de l'atelier
On peut essayer de clarifier, en amont ou avec les particpantEs en introduction de l'atelier, les objectifs plus concrets de l'atelier:
- si celui-ci se déroule en une fois, et juste avant un départ en manif/action, ce peut être simplement de faire un breafing de dernière minute et de donner les infos pratiques minimum (n° d'avocat, dates et lieux de rendez-vous après la manif/action en fonction des évènements, prise en compte des situations particulières liées à l'âge, la nationalité ou des antécédants judiciaires, etc).
- si on a plus de temps, on peut entreprendre de réécrire le tract de premiers conseils pour le diffuser, c'est-à-dire le réactualiser (nouvelles lois), mentionner les contacts utiles du moment (n° d'avocat, contact de la cellule anti-rep, etc.) et développer les conseils liés au contexte spécifique (spécificités locales, mais aussi nature de la mobilisation – occupation, passage de frontières, présence de matériel spécifique type matos d'escalade par exemple, comportements racistes, sexites, etc., présence de sans papiers, d'enfants, d'animaux, comportement des vigiles et autres milices, usage d'arme de répression spécifiques...). Ce qui me semble intéressant dans ce cas étant de fabriquer un tract de conseil approprié à la situation, et non pas d'écrire un roman; je ne veux donc pas, par cette énumération, encourager à tout traiter, mais à discerner collectivement ce qui est le plus important à mentionner dans un document court et qui pourra être largement lu. On peut également se lancer avec les personnes motivées dans la constitution d'un groupe de support légal pour le temps de la mobilisation ou de façon plus durable, qui ferait des permanences en direct ou par téléphone, qui resterait contactable dans les moments tendus, qui entretiendrait les liens avec les avocats, entre les personnes inculpées, qui lanceraient d'autres formations, voudrait faire un travail de fond sur notre rapport à la répression...
Déroulement
1/ Introduction
On se met en cercle et y'a un blabla d'intro (voir «Modération» ci-dessus). Si les «Notes préliminaires» de cette fiche vous parlent, vous pouvez toujours en faire la lecture en introduction de l'atelier, mais il me semble que ça vaut la peine d'être modifié, réapproprié, chaque fois.
2/ Lecture commentée du tract
Et hop, on ressort ce petit tract de conseils légaux et médicaux (voir «Matériel» ci-dessus). L'idée est d'en faire une lecture commentée: à tour de rôle, chaque personne lit un paragraphe du tract sur lequel on s'arrête pour l'expliquer, le corriger et raconter telle ou telle expérience qui s'y rapporte. Les préoocupations dépendent fortement du contexte local, des dernières lois en vigueur et de la nature de la mobilisation (voir «Objectifs concrets de l'atelier» ci-dessus).
Quelqu'unE peut noter à part les corrections et les questions qui émergent pour permettre la réécriture et demander, si besoin est, des précisions à un avocat ou autre «spécialiste».
3/ Tour de parole sur le «même pas peur»
On a peur de ce que l'on ne connait pas; il est possible de faire des choses tout en ayant peur; il peut être salvateur d'avoir peur, de s'énerver, de fuir mais jamais de paniquer... Ça ressemble presque à un groupe de parole.
Quand on parle de répression, de flics, etc., il arrive qu'on soit paniquéE et qu'on fasse machine arrière toute ou, qu'au contraire, on rivalise de témérité, se vantant de «ne pas avoir peur», de «vouloir vivre les choses jusqu'au bout». Dans tous les cas, nos peurs, notre rapport à la prise de risque, sont presque des tabous. Ce silence peut conduire à nier certaines de nos limites et à nous mettre en danger, à entraîner d'autres personnes dans ce sens, à commettre des actes que l'on sera pas prêtEs à assûmer par la suite, à s'entourer de personnes sans s'assurer d'une affinité, d'une confiance et d'une solidarité réciproque ou, encore, à fuir sans chercher à démonter ou à dépasser ce qui nous effraie.
Alors voilà, si on en a le temps, je trouve ça important de lancer un tour de parole sur notre état d'esprit à chacunE, sur ce qui, à ce moment-là, nous questionne, nous effraie ou nous excite, sur ce que nous ressentons, sur notre sentiment d'isolement ou de solidarité pour d'autres, etc. Ça permet le plus souvent de constater que nous ne sommes pas seulEs avec ces renssentis, de consolider des rapports de confiance et d'affinité, de nous renforcer dans nos actes et nos aspirations. Ça permet de souligner une fois de plus que la dimension strictement juridique et technique n'est qu'une toute petite partie de ce qu'on peut travailler ensemble pour s'en tirer au mieux.
4/ Faire une version modifiée du tract de premiers conseils
Après l'atelier, ça peut valoir la peine de constituer un petit groupe pour rédiger une nouvelle version du tract, augmentée des commentaires de l'atelier et des indications d'unE avocatE - ou autres spécialistes - si besoin. Tiens, ça peut même être une super occasion d'emmener des gens qui n'ont jamais vu d'avocat voir un peu à quoi ça ressemble et comment ça parle, histoire de démystifier un peu le machin, et de se mettre en situation de reformuler face à quelqu'un qui en impose les enjeux importants en terme de répression. Bref, une fois de plus, pour se réapproprier le schmilbick.
Pour récapituler, cette nouvelle version du tract peut comprendre: - des changements dûs au passage de nouvelles lois (durée de la garde-à-vue, droit des étrangèrEs, pérquisitions, etc.) - des particularités liées aux habitudes locales (de la police, des vigiles, du milieu militant, des journalistes locaux, etc.) - des conseils liés à la nature de la mobilisation (occupation, passage de frontières, présence de matériel spécifique type matos d'escalade par exemple, comportements racistes, sexistes, etc., présence de sans papiers, d'enfants, d'animaux, comportement des vigiles et autres milices, usage d'armes de répression spécifiques, etc.) - les conatcts utiles du moment (n° d'avocat, contact et permanence de la cellule anti-rep, etc.) - et tout ce que vous voulez.
plouf.