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Réunion des 1 et 2 juillet 2006 à Frayssinouss, en préparation des rencontres AMP sur le lieu

1/ logistique

(discussion du dimanche aprem)

(lipjo envoie les docs à Ricola qui va les mettre sur le site)

1-1/ Qui sera là quand ?

1er août : num, dynamo, latumeur, peut-être émile, lipjo, tine, médéo et louna. Peut-être armin et vanessa et elliott. 2-3 août kamo, peut-être anne-sy et mateo. 10 août : delfino et marcelle (qui veut aller à Freiburg puis au campement anti-G8). Bertrand arrive début août Jocelyne ira à Bellevue Mcpit s'investira plutôt sur Toulouse APPELER GREG (lipjo) le 12 ou 13 août. cédric le 14.

1-2/ Définition des espaces

Visite du lieu, discussion avec les gens de frayss

On a fait un grand tour du lieu samedi soir, c'est très grand et très beau, mais il n'y a pas des milliards d'emplacements plats et défrichés pratiques pour le camping. Ce tour d'horizon nous a permis de travailler sur les questions logistiques le lendemain, et de poser plein de questions au habitantEs sur les possibilités du terrain et leurs habitudes.

A propos des discussions avec les habitantEs, il faut trouver les temps d'avoir des rencontres et discussions avec chacunEs. Il se passe plein de choses sur le lieu, et c'est pas trop évident de faire de grandes réunions avec tout le monde. Alors ça prend du temps pour se connaître, et peut-être aussi faire tomber certains a priori. Mais voilà, ça avance et c'est plutôt chouette.

En août, commencer par faire un plan et un vrai repérage pour savoir où les gens vont dormir, où seront les différents espaces et là où il faut faire des terrassements, où seront les espaces à ne pas toucher, ceux resteront réservés aux habitantEs, etc. Il nous semble déjà important de ne pas entrer dans la maison principale du tout, pour qu'elle reste l'espace des habitantEs. Il faudra aussi bien fermer l'atelier (accès aux outils).

Il faut de toute façon débroussailler (machette et chèvres). Et puis en profiter pour faire des fagots pour le four à pain. Augmenter les espaces d'ombre.

Attention aux incendies ! zéro feux sur la colline cet été !

Dormir

Il pourrait y avoir plusieurs endroits de camping plus ou moins isolés, pour permettre à des gens de se regrouper par affinité, d'être à l'abri du bruit, trouver des espaces d'ombre. Ce serait quand même bien d'avoir quelques espaces de camping principaux pour rassembler plus de gens.

Siestes ! C'est bien pour les enfants et pour tout le monde et aussi parce qu'il fait chaud. ça voudrait par exemple dire petit dej vers 9/10h, ateliers discussions, repas à 13h, pause, siste, etc., reprise des ateliers discussions à 16h30, repas à 20/21h. Bon, c'est une première ébauche de rythmes collectifs à rediscuter en août.

Il y a plusieurs yourtes, dômes, tipi et cabanes possiblement installables et aménageables. Mais il faut surtout que chacunE des habitantEs de frayss nous dise s'ille sera là cet été, s'il veut bien prêter son espace ou voir des personnes installer leur tente à proximité de leurs propres installations, etc. On verra tout ça avec elleux début août. Il faudra aussi à ce moment là fabriquer un plan, des panneaux, etc., pour expliquer aux arrivantEs comment le lieu s'organise pour l'été. Il faut prévoir un espace pour les gentes qui n'auront pas de tente. Il y a des cabanes, mais pourquoi pas des marabouts.

Idées d'espaces non-mixtes femmes et enfants, etc.

Difficulté pour faire exister ces espaces, notamment quand il y a des gens qui n'aiment pas ça du tout. Besoin de savoir qui n'en veut pas, afin qu'il n'y ait pas trop de tension. De trouver les bons espaces pour ça. Il faudra sans doute expliquer le sens de ces espaces non-mixtes qu'ils soient femme ou enfant.

Pour l'espace non-mixte enfant, dôme qui sera monté à la Valette par des enfants (Armin et Vanessa).

Marcelle veut faire parti des gentes qui portent l'espace non-mixte, on en parlera surtout en août. Num aussi se met dans ce projet. Espaces de rencontre et de discussion.

Chiottes sèches

Faire des chiottes de luxe près du village, après les gentes pourront en faire d'autres près de là ou illes s'installent. Faire plusieurs chiottes qui se ferment et sont clean.

Faire aussi des chiottes à plusieurs trous.

Idée de faire des infochiottes de luxe avec brochures.

On opte plutôt pour des trous en pleine terre que des bacs, avec de la sciure.

Douches

Fabriquer des douches colectives et des douches individuelles pour que tout le monde s'y retrouve.

Coin bagnoles

Parking : contacter la maison aux volets bleus.,A la Chapelle. Ennous (à côté du cimetiere). PAS de parking en bas.

Navettes : deux navettes par jour avec des conducteurs et des véhicules qui s'inscrivent.

Cuisines

On n'a pas encore tranché si on voulait un ou plusieurs espaces de cuisine, peut-être 2 ou 3. En tout cas, il est possible d'en aménager un gros sous la "structure d'été", sous la maison.

Le terrain est correctement raccordé en eau en plusieurs points.

Il n'y a aura par contre pas assez d'espace ombragé pour manger sur place. Penser à augmenter la surface d'ombre avec des bâche à cet endroit et à d'autres

Il a aussi été décidé qu'il n'y aurait de "cantine", mais des infrastructures de cuisines autogérées, ce qui nécessite de penser un peu collectivement en amont leur fonctionnement.

Intégrer le rythme des enfants (un petit déj, un goûter qui serve de petit déj aux lève-tard, un déjeuner à 13h, un goûter et un repas à 20h). Prévoir deux gouters par jour pour les enfants.

Infirmerie

Est ce qu'on fait une permanence à l'infirmerie ? On peut faire une équipe de base avec des savoirs suffisants et constituer des binomes avec un volontaire. Ou bien on fait pas de permanence du tout, et les gens de l'équipe médicale peuvent être appeléEs en cas de problème.

Kamo va demander à Joviale si elle vient avec les enfants qui sont avec elle cet été.

Autres (bertha!)

Gestion des conflits et agressions. Structures à discuter en août.

Relations avec la mairie et la gendarmerie Prévenir en août le capitaine de gendarmerie, puis pompiers ou Croix rouge ainsi que le maire. On verra ça en août quand tout le monde sera là.

1-3/ Besoins en matériels pour l'aménagement de ces espaces (pour récapituler)

se repporter à la liste de matos recherchée/proposée PreparAction/MatoS

* COUCHAGE. Il faut vraiment préciser au gens qu'illes doivent amener leur tente, sac de couchage et vaisselle. On fera aussi attention à en prendre pour celleux qui n'en ont pas. Besoin d'en trouver. lipjo va aller voir Emmaüs pour les couverts et les couvertures et le reste.

* STUCTURES. Proposer aux gentes de ramener du matos (bâches, et pleins de chose). Émile veut bien voir avec d'autres gens comment rassembler des marabouts/tentes, etc. Marcelle va aller voir à Freiburg, si on peut redescendre des infrastructures, marabouts et autres. Pour le dôme, lipjo se charge de contacter Renaud. Il y a aussi, deux trois dôme sur le terrain. Il y peut-être des pistes à amien, demander à latumeur de voir.

On recherche le plus de bâches et de tissus possible (kamo demande à longo).

On doit trouver des ballots de paille qui permettront de faire des espaces de discussions comme à Longo. Pour la paille, les gentes de Frayss pourraient aussi être intéressé-e-s. Voir du côté des gentes du Tarn qui vont monter. C'est maintenant pour en trouver dans la région.

* CHIOTTES. Il faudra prendre du PQ. Poubelle pour le PQ. Trouver des bidons. Plan récup' par Gaëtan. Bidons en plastique. Aussi moyen d'avoir des palettes.

* DOUCHES. Il faut trouver du tuyau souple pour les conduites d'eau.

* OUTILS. Il manque sans doute des outils pour travailler. Pioches, pelles, sceaux, machettes. latumeur fait l'inventaire des outils et elle nous dit.

* BOIS. Kamo contact Simon et Bertrand pour savoir d'un point de vue logistique quand il arrive et s'il est possible d'avoir du bois. Ici il y a du châtaignier disponible en bonne quantité, deux-trois mètres de long. Planches de bois à récupérer à bellevue. Trouver des couvertures pour dormir ou pour s'asseoir (genre une quinzaine). En plans bois, il y aurait aussi des croutes dans la scierie du coin, pour le bardage (gaetan).

* VEHICULES. Besoin d'un ou plusieurs véhicules au mois d'août pour le transport de matos (dynamo fait un appel, latumeur en parle à Jack). Filtres pour l'huile. Demander à Roule ma fleur (lipjo)

* CUISINES. Récup Biocoop, lipjo appelle StAffrique, Solebiopais et Manu (pour qu'il voit des producteurs), Absurde va faire des achats pour Dijon à Montpellier (dynamo la contacte et voit avec Vanessa pour ramener). Plans maraîchage de dynamo (à Lansargue), voir aussi avec Greg (lipjo). Lipjo ramène trois trépieds. Inviter les Radis noirs et cantine de Poitiers, qui peuvent amener leur matos, mais pas pour faire cuisiniEres, mais pour participer aux rencontres aux sens large. Il manque encore des grosses gamelles.

* MEDICS. Matos médical lipjo récupère une liste de médocs (y'a déjà une liste ce wiki: PreparAction/Medics). Tirer des brochures. Ne pas oublier le matos/info contraceptifs/protections sexe.

2/ Contenus

2-1/ qu'est-ce qu'on veut faire, pourquoi ?

(discussion du samedi aprem)

Pourquoi on organise ça ici ? Pourquoi dans le cadre de l'amp ? Et c'est quoi l'amp? Et qu'est-ce qu'on veut faire exactement ? On a fait un tour de table pour poser en vrac des envies et des idées, se remettre dans le bain. num et marcelle ont repris cette prise de note le lendemain, pour en sortir une liste d'envie de discussions, ateliers, chantiers, etc., de lister sur quelles dimensions spécifiques chacunE d'entre nous est déjà prête à s'investir, et ce qu'il reste à faire. Aller voir le point "5/ retour sur les contenus et les personnes qui les prennent en charge"

* marcelle. Réseau auquel j'ai déjà participé. Idée d'apporter qqch à l'AMP. Faire exister nos pratiques à l'intérieur de l'AMP. Inverser un rapport où elle prenait des choses. Ça peut permettre de rencontrer pleins de gens. Endroit qui brasse pleins de gens que l'on voit pas par hasard. Plaisir d'organiser des choses. Expérience et jeu dans tout ça. Ouvrir un espace de rencontre comme ça, ça permet de (re)penser des questions en termes stratégiques et politiques. Brasser des gens dans le but de confronter des pratiques et des luttes. Bon moment pour parler de changement social. Permet de reposer la question du sens de ce que l'on fait en général.

A Frayss, deux des thèmes les plus importants pour moi depuis qq années (enfance et industrialisme). Alors c'est marrant de faire ces deux choses-là en même temps. J'ai surtout envie de poser des questions sur nos stratégies de lutte. À quoi on veut aboutir et comment ? Les discussions peuvent permettre de s'expliquer, d'ouvrir un espace où on essaye d'expliquer pourquoi on a fait ces choses, comment ça s'est passé, de discerner à quoi on arrive, si ça nous satisfait, vers où on veut aller plus loin. Pour ma part, jai envie de raconter ce qui s'est fait à grignoble ces derniers temps.

Je voudrais aussi qiestionner le "cloisonnement" de la question anti-industrielle, et l'idée de "lutte prioritaire" qui y est souvent associée. Le mélange avec les problématiques de l'enfance peuvent provoquer des choses. Avec des articulations étranges entre les deux thèmes et des articulations dans la pratique. Pourquoi cette question des priorités ? Cela renvoie à des rapports au monde et des manières de faire avec les gens que j'ai envie de mettre en question.

Et puis que sera-t-il concrètrement possible de faire sur ce lieu et avec ses habitantEs. Qu'est-ce qu'on va construire sur place, qu'est-ce qu'on va chambouler sur place ? Possibilité de poser des questions à l'intérieur de Frayss, mais cela dépend des gens d'ici, de notre capacité à nous rencontrer.

J'ai aussi envie de prendre en compte question de celleux qui viennent "d'ailleurs". Comment les acueillir, comment intégrer leurs problématiques, comment se comprendre (langues et cultures différentes)?. Comment fait-on pour ne pas orienter les discussions sur qqch de trop franco-français ?

* émile. C'est bien que ces rencontres se fassent, autant pour les gens qui viennent que pour le lieu lui-même. Je trouve un grand intérêt à être confronté aux questions que d'autres se posent. ça pourrait nous faire avancer dans notre propre manière de communiquer sur le lieu.

C'est aussi important aussi que tout le monde s'y retrouvent ici : les gens qui vont venir d'autres pays, dans l'espace enfant, dans les différentes actions qui vont se dérouler (et pas uniquement les discusions).

* num. Je suis surtout investie sur la thématique des enfants (ça m'interesse de m'approcher des questions anti-indus, mais je n'ai rien à y apporter pour l'instant). Envie de rencontrer d'autres gens qui se penchent sur des questions liées à l'enfance. Voir ce qui peut en émerger comme luttes, pratiques, réseaux de réflexions, etc.

En fait, j'ai fait une liste en vrac de sujets ou d'activités que j'aimerai bien aborder d'une manière ou d'une autre:

-Les notions “éduquer, protéger, instruire, etc.”, qu'est-ce c'est que tout ça ?

-Et puis le thème de la parentalité.

-Il y a avait aussi l'idée d'un théatre forum. On pourrait présenter une scène dès les premiers jours pour montrer ce que c'est. Puis en travailler d'autres pendant la semaine. Peut-être les jouer ailleurs, à saint affrique par exemple, pour en discuter (lipjo). On pourrait revoir cet idée de jeu sur l'âgisme en introduction, peut-être plus facile à mettre en place en terme de traduction (marcelle).

-Envie de trouver des textes, supports à des discussions plus théoriques (encore qu'il faudrait reparler de “à quel point on voudrait avoir des discussions et des sources théoriques”). Envie de décrypter des textes (notamment en anglais from US) sur l'extension des droits aux enfants.

-Déscolarisation. Des gens portent déjà ce thème mieux que moi. J'ai en tout cas envie de revenir sur l'historique du réseau des “enfants d'abord” (contact pris par lipjo), d'où illes sont parties, quel quelle radicalité ? Quels (non-)projets politiques ? Quels autres réseaux ? Quoi faire ? On pourrait peut-être inviter des gens de ces réseaux pour comprendre ce qu'illes font, ce qui s'est passé, etc.

-Penser des moyens pour “recenser les oppressions ressenties par les enfants”.

-Possibilité de continuer à travailler sur ces trucs après les rencontres de l'été.

* armin. Ma première vision de l'amp, c'est que c'était un peu comme le haut d'un arbre (moi, un collectif, un réseau, un réseau de réseaux qui serait l'amp). Les choses se répercutent ainsi des unes aux autres par le biais de ces réseaux.

J'ai notamment envie que l'amp permette la répercussion de mes préoccupations quotidiennes . De surtout faire le lien entre ces questions de lutte, d'enfants, de chiottes secs et de cuisine, etc. D'inventer des formes de rencontre, des dynamiques qui vont nous amener ailleurs.

Aussi l'idée de formuler les questions et les thèmes d'une façon que les enfants pourrait comprendre, et puis que ce soit ouvert, qu'on n'impose pas tout dans la façon dont on formule ces choses.

Plus concrètement, quelques personnes dans le groupe avec lequel on va se rencontrer à la valette sont assez motivées par le théatre forum. Il y a aussi une copine, delphine, qui a interrogé/enregistré plein d'enfants sur ces questions qu'on se pose; ce serait une matière pas mal.

Sinon, on a déjà développé un certain nombre de point, qui pourrait être des pistes de travail.

-enfance et contestation

-déconstruction de la parentalité

-déconstruction du couple

-déconstruction des genres

-non-éducation (éducation autonome et partagée)

-question de rapport au temps

* lipjo. J'ai rencontré l'amp avant sans-titre, entre 97 et 98. Mon premier en contact, c'était une capacité d'organisation assez puissante entre des gens différents. Un truc enthousiasmant et inspirant. Après l'organisation du noborder 2002, la critique des contre-sommets, etc., sentiment d'une certaine déconfiture de l'amp. Je n'ai participé qu'à la conférence de belgrade que j'ai trouvée en même temps nulle (en actions, en peuple et en mondial), et en même temps intéressante pour que des gens se rencontrent et tout. Même si les rencontres ont eu lieu, elles étaient “mal orchestrées”. L'amp, ce serait un manière de poser les problèmes, qui pourrait être chouette et forte, mais vraiment dans une mauvaise passe en ce moment, notamment en europe. Peut-être qu'on ne sait pas trop poser les bonnes questions.

On pourrait organiser des rencontres sans l'amp, mais en même temps, je trouve du sens dans la continuité avec ce qui s'est passé avant. C'est comme un creuset, ou un vase, ou une coquille, mais elle est vraiment vide. Il faudrait la remplir. On est vraiment un ghetto. C'est une vrai question, de savoir comment je peut amener des gens qui n'ont pas les codes du ghettos à participer à ces trucs-là. En quoi est-ce que c'est mondial ? En quoi est-ce qu'on serait offensifs (action) ? En quoi est-ce qu'on peut parler de peuple ? Et ce qui m'intéresse surtout en ce moment, c'est cette notion de “peuple”. Qu'est-ce que c'est ? Est-ce qu'on peut utiliser ce terme ? Envie d'inviter des gens des cemea par exemple.

A propos des thématiques.

- Si on parle d'autonomie, notamment a propos d'éducation, on est super loin de pratiques qui existent ailleurs (comme au chiapas par ex), souvent limités à l'individuel, à de petits groupes affinitaires, etc. Qui fait aussi qu'on manque d'ampleur. Qu'est-ce qu'on peut enclencher comme action populaire, qui laisse une trace, pas uniquement pour nos/mes enfants, mais plus largement ? Comment on part sur des projets collectifs, c'est à dire qui dépassent l'individuel et l'affinitaire. Par mes expériences du noborder et de belgrade: comment on construit des espaces dans lesquels on ne broie pas les enfants ?

- A propos d'anti-industriel, lié aux enfants, question de la vénération de la technologie, sur-industrialisation de l'univers qui entoure les enfants. J'aimerai bien qu'il y ai des ateliers qui permettent de se libérer un peu par rapport aux machines.

- Confrontation entre les gens intéressés par les questions anti-indus et celles les enfants : intérêt de travailler sur les frontières entre des milieux et des pratiques très différentes. Envie d'ouvrir.

* Kamo. Je suis pas mal intéressé par la question des peuples et celle de la coquille vide aussi. Envie de travailler sur les liens avec les gens et les luttes des gens. Voir comment les idées qu'on portent sont en fait vraiment partageables. Trouver des façons de lutter qui soient plus populaires. Sortir du ghetto, des contre-cultures etc. Redonner du sens et du contenu à l'amp, ce serait travailler là-dessus. Cette question du “populaire” est liée aussi aux questions anti-industrielles: quelles moyens de résistance populaire ? Qu'est-ce que la misère dans ce monde industriel ? Qu'est-ce que c'est que le vécu à l'intérieur d'un monde industriel, un monde qui s'impose à une échelle assez dingue ? Mettre en perspective dans quelle situation on est ? Quelles forces on met en place, pour quel changement social ? Qu'est-ce que le changement social ?

Ce serait pas mal, comme pour les questions autours des enfants, de poser un certain nombre de questions pour que les personnes invitées racontent ce qu'illes font, où illes en sont, etc. Permettre une prise de parole sur des luttes précises. Et puis après, on pourrait en rediscuter autrement, en plus petit groupe. Autrement dit, faire des sessions de présentations un peu monologue de pratiques, personnes, groupes, dans les premiers jours, puis, quelques jours plus tard, de partir sur des discussions.

Il faudrait réfléchir aux moyens de discussions approfondies, d'un réel partage, qui est difficile en groupes.

Envie d'avoir beaucoup de temps libre pour se rencontrer, avoir des paroles moins publiques.

Envie de faire la fête, de danser.

Envie de s'engueuler aussi, de ne pas faire que de la “communication”. Peur de la tendance à neutraliser/réprimer/gérer les affects... le management des affects.

Envie que ça aboutisse sur des trucs un peu concrets.

Envie qu'il y ai du matos, des documents, etc. fournis.

A propos des enfants, envie de découvrir ce qui se pratique à ce propos.

* anita. Je connaissais pas l'amp avant d'aller à budapest en avril dernier avec quelques personnes. Moi, je fais le constat d'une société super individualiste et ce qui c'est aussi appris aux enfants. Il me semble que personne n'échappe à ça, à ce système de consommation, etc. Qu'est-ce qu'on veut vraiment faire en fait ? Discuter comment ? A quel point on fait ça pour les enfants ? Avec eux ? J'aimerai qu'on se demande plus concrètement ce qu'on veut faire avec ça. Qu'est-ce qu'on propose en tant qu'adultes ? Quelles sont les choses importantes dans les rapports avec les enfants ? Reparler d'attention et d'amour à accorder aux mômes ? Y'a des textes de jean-claude Michéa qu'on pourrait regarder de plus près à ce propos (kamo).

* delfino. Je ne connais pas l'amp depuis longtemps et je n'ai pas d'expérience de ce genre. Je pense surtout à ce qui va se passer concrètement sur ce lieu, qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour que ce soit chouette.

A propos des thématiques, je n'aurais pas vraiment l'énergie d'apporter plein de trucs, mais ça m'interesse, notamment sur les enfants (on accueille aussi cet été sur notre lieu dans les cévennes des enfants).

J'attends aussi de voir la visite concrète du lieu pour cerner un peu ce qui va se passer.

* dynamo. Intéressée par cette question de rendre nos réflexions accessibles aux enfants / penser ce qu'on fait avec elleux / pour elleux.

Intéressée par ces histoire d'ouverture et de peuple.

Intéressée par les autres formes d'action / rencontre.

Également ok avec anita sur l'enferment des enfants dans nos milieux qui cherchent des pratiques de déconstruction.

2-2/ retour sur les contenus et les personnes qui les prennent en charge

(espèce de sorte de synthèse de la discussion qui a eu lieu samedi aprem)

(dimanche fin d'aprem)

Tucs liés à l'enfance

-construction d'une aire de jeu (zeb)

-radio marmaille (neurone)

* * *

-descolarisation, non-education

-enfants dans les luttes, image de la branche (armin, lipjo)

-rapports au temps, aux rythmes...

-décorticage de mots comme "protéger, éduquer, instruire, responsabilité, minorité" et autres mots spécifiques à ce qu'on appelle l'enfance. (lipjo, num)

-parentalité, couple, genres : déconstruction ! (armin)

-expériences développées au chiapas et ailleurs (anne-sy)

-contrôle social des jeunes psychiatrisation de l'enfance (armin) prisons pour mineurs

-"mouvements de jeunes" (kamo, lipjo)

* * *

-théâtre forum et autres jeux (num, dynamo)

-introduire la question de l'âgisme par un jeu / trouver des moyens d'exprimer les ressentis d'oppressions spécifiques à nos âges (num/marcelle)

-atelier pour se "libérer des machines" (lipjo)

-gravure sur plâtre (latumeur)

* * *

-recherche de supports théoriques (num, kamo)

-amorcer et présenter un projet d'atelier permanent de visibilisation du sujet de l'enfance (armin)

Trucs lié aux luttes contre le capitalisme industriel

-Comme on commence toujours à parler des thématiques liées à l'enfance quand on parles des "contenus", on n'a jamais la temps de parler plus en détail des thématiques anti-indu, même si plein de gens se disent intéressées. Il faudrait faire une réunion début août pour redétailler les contenus et les formes. (des choses ont déjà été listées à toulouse puis à lyon; se reporter aux compte-rendus précédants) ; les données ci-dessous sont uniquement ceux dont on a reparlé.

* * *

-quelle "résistance populaire" au monde industrialisé ? (kamo)

-liens avec des pratiques "anti-indus", comme le Do It Yourself, mais qui ne sont pas souvent mises en lien avec les "mouvements anti-indus".

* * *

-bilan/présentation de plein expériences, mouvements, périodes de lutte (grenoble, biométrie paris, contre le puçage des animaux/tarn, lutte contre les ogm...) Il faudrait faire un appel large à raconter/contribuer. (marcelle, kamo) ((exposés sur diverses formes de luttes avec des questions qui soient de l'ordre de “quelles rencontres cela a pu occasionner ?”, “comment ont été pensé les liens avec les gens autour ?”, “quelles sont les lignes de force, à l'intérieur de la société, qui pourraient permettre une extension de cette lutte ?”, “comment cela a-t-il transformé les rapports entre les gens qui se connaissaient ?”, etc.))

* * *

-atelier pour se "libérer des machines" (lipjo)

-priorité et cloisonnement des luttes (marcelle, armin, lipjo - début août)

-ateliers bois (simon, bertrand)

Trucs liés à l'AMP/stratégies de luttes

-priorité et cloisonnement des luttes (marcelle, armin, lipjo - début août)

-notions de peuple, de luttes populaires, etc. / liées à la sortie du ghetto (sans les enfants, c'est pas populaire...)

Amener pour le moment centralisé à Dijon ce questionnement autour des notions de "peuple" et de "populaire", de sortie du ghetto, de changement/mouvement social.

Projets/thèmes/questionnements plus transverseaux

et qui touchent aussi à nos formes d'organisation pendant les rencontres

- rapports au temps, aux rythmes, ne pas surcharger les planning pour permettre d'autres échanges, le repos, la fête, d'autres contributions...

- faire la fête, danser, peut-être un concert

- faire attention à ce que la formulation de ce que nous faisons puisse être accessible à des enfants.

En discutant de cette dernière remarque à propos du texte d'invitation à la rencontre en cours de rédaction, nous en sommes venues au constat que nous n'étions pas capables d'élaborer un langage unique pour parler et toucher chacunEs, quelque soit son âge, sa langue, son bagage culturel etc. Tout maintenant cette exigence de rendre ce que nous faisons le plus accessible possible, nous ne voulons pas abandonner la complexité de nos réflexions, les ressources théoriques, abstraites, savantes qui pourraient nous alimenter. Nous nous sommes cependant dit qu'il fallait aussi "traduire", "reformuler", prendre le temps de restituer en d'autres termes et sous d'autres formes (parole, petites bd, ateliers etc.) ce que nous ne saurions pas exprimer d'emblée sous une forme suffisamment accessible.

* * *

-création d'infokiosque/infochiotte (armin, num, lipjo), penser aux textes dans d'autres langues, espaces où les gens aient envie de lire, faire participer des librairies (comme scrupule? demander à mina)

* * *

-faire des exposés/présentations/bilan d'expérience personnelles, de groupes, de moments précis Il faudrait imaginer une forme à proposer aux gens, qui contacter et comment, etc. (kamo)

-atelier débat sur les débats, et qui prenne notamment en compte les questions de langue (marcelle, début août, et pendant les rencontres)

-oh et puis ce serait bien de ne pas tout verrouiller, de ne pas "communiquer", mais plutôt de se rencontrer, de pouvoir s'engueuler et le reste.

* * *

-parler et fonctionner le plus possible avec des gens de frayssinouss avant et pendant; réfléchir avec elleux aux moyens de présenter de frayssinouss et les dynamiques locales pendant les rencontres; idée de se réunir plusieurs fois, peut-être quotidiennement, de trouver des espaces de paroles,/suivi de ce qui se passe;

* * *

- voir qui est intéressée pour porter les espaces non-mixtes et sous quelles formes. Peut-être faudra-il ouvrir des espaces de discussion élargie pour expliquer le sens de tels espaces (avant? pendant?).

- avancer sur l'idée d'un espace non-mixte enfants

* * *

- organisation de la traduction arghhhhhhh [on peut toujours voir ce qui s'organise au niveau centralisé, blouc blouc... "PreparAction/TradUction"]

* * *

- faire en sorte, dans le planning, de ne pas avoir à choisir entre les deux thématique enfance/anti-indus.

* * *

- prendre en compte qu'il faudra restituer une partie de ce que nous ferons à Dijon pendant la partie centralisée de la conférence, et réfléchir à ce que nous mettons en place dans cette perspective également (nous attendons pour cela ce qui va se discuter à Dijon autour du 14 juillet).

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• penser à toutes ces choses, pas uniquement à partir du 19 août mais dès maintenant et à chaque fois qu'on se retrouve.

2-3/ tchi-taï-do et écriture du texte d'invitation

(on est dimanche matin)

Un texte d'invitation est rédigé par lipjo et dynamo.

Il doit être retravaillé avec les remarques des autres et la reprise du compte-rendu des réunion de lyon (3 juin)

Il doit être complété par une partie sur les thématiques anti-indus (kamo et marcelle)