VERSION DEFINITIVE (ENFIN, JUSQU'A PREUVE DU CONTRAIRE).

Anti-indus' tu perds ton sang-froid !

Une manière d'aborder la dite 'thématique anti-industrielle' serait d'essayer de regarder en quoi la société dite 'industrielle' voire 'société de progrès' 'nous' touche concrètement dans 'nos' vies. (Peut-être que le terme 'société de progrès' est plus approprié que celui de 'société industrielle' qui est par trop réducteur. C'est pourquoi je n'aime pas trop les positionnements d'étiquettes 'anti-industrielles', même si cela situe un peu d'où parlent les genTEs; ça me paraît trop simpliste.) L'idée n'est pas de mettre en mots un concept pour le diaboliser et en faire unE ennemiE extérieurE à 'nous' qui en serions au-delà, mais au contraire d'essayer de voir comment 'nous' sommes liéEs à cette dite 'société' et questionner – de manière systématiquement critique, certes- ce(s) lien(s). Ce texte n'a pas vocation à décrire 'objectivement' 'la' réalité telle que je 'la' perçois mais plutôt d'incarner une prise de position tout sauf neutre vis-à-vis de celle-ci.

Premier axe: Contraintes extérieures - perspectives progressistes

Il est une multitude effrayante de recherches et applications associées visant à établir 'd'en haut' des normes comportementales, voire eugénistes, et tout un attirail de propagande, de manipulation physique, mentale et de répression pour y arriver. La technologie sert à concrétiser des délires sécuritaires écrasants, tendant à restreindre 'nos' potentiels, perspectives et pouvoirs ('libertés'?) individuels et collectifs. L'évolution d'un tel système, concrètement, paraît être tout connement indissociable d'une quête de pouvoir. De contrôle. De domination. Une espèce de jeu à l'échelle du globe, quoi. Un jeu délétère qui prend racine dans les fondements du système capitaliste. Sans forcément rentrer dans les détails, il paraît quand même important de rappeler que certains de ces piliers sont quelques concepts décrits par un barbu du XIXème siècle: Saint Karl. Je pense en particulier à tout ce qui a trait à la marchandise, sa production et son fétichisme. Les lecteur-rices n'auraont qu'à se reporter à sa bible. Quant aux perspectives que cela ouvre, ben... Pour peu que l'"on" veuille planer dans des concepts creux - où personne ne serait plus responsable qu'unE autre -, ce meilleur des mondes promis serait une "mega-structure" ayant un contrôle absolu sur tout l'existant; où logiquement, plus rien n'aurait de prise sur ce système. Tout y serait "à sa place", "dans des cadres", "fonctionnels", dépendantEs jusqu'au plus profond de leur être à des structures, lois et représentations créées par l'humainE pour l'asservir, pour le protéger d'ellui-même, des autres et de ce qui l'entoure; une espèce de victoire sur l'humainE par l'humainE. Un peu comme s'ille avait honte ou peur de ses tares et "imperfections", qu'ille juge indispensable d'y remédier, et que la seule chose à faire pour cela serait de se rendre prévisible, régléE comme une horloge, lisse et uniforme comme une pierre tombale, ruséE et créatiVe comme unE playmobil, conforme à ce qu'ille peine à se représenter, élément du décor qu'ille arrive à produire... Pour réaliser cette utopie de pouvoir absolu, tous les moyens sont bons : éliminations, manipulations, enfermements, isolements physiques et mentaux...

"Entre les concepts de "dictature" et "démocratie", il ne reste plus des masses de différences. La seule qui subsiste est dans leurs moyens mis en oeuvre: EN DICTATURE ON T'EMPECHE D'EXPRIMER CE QUE TU PENSES ET EN DEMOCRATIE ON T'EMPECHE DE PENSER CE QUE TU PEUX EXPRIMER… Mais les finalités peuvent être vues comme strictement les mêmes, l'aboutissement de leur utopique totalité est réalisé quand plus aucunE de ses sujetTes n'arrive à penser en dehors de leurs cadres. D'où, en mettant en perspective ce qui atrophie et modèle la capacité à penser comme ce que c'est: un outil de pouvoir immense, on peut très facilement imaginer des démocraties bien plus totales que des dictatures." (lao-tseu feat. BIG MARX BROTHER)

Sous couvert d'idéologies progressistes, évolutionnaires, universalistes, civilisateurs, Bons, Rationalisants, se réalise en miroir et de manière indissociable, une quête de pouvoir absolu, de contrôle, totalisante: ces idéaux pour cerveaux en manque d'oxygène contiennent en elleux-mêmes des utopies collectives effrayantes et destructrices. Toute quête d'absolu corrompt absolument, comme qui dirait. Et puis dans leur rôle de paravents, ils sont parfaits: déjà, ils masquent voire justifient quasi-invariablement des avidités individuelles; et en plus, ils servent à l'acceptation et au camouflage non seulement du pire qu'il soit possible de tirer des recherches effectuées, mais de ses dégats collatéraux, incontrôlables et peu ou pas estimés, voire sciemment étouffés dans la mesure du possible de 'leurs' moyens de contrôle sans cesse grandissants.

Deuxième axe: Impact sur notre environnement et nous

Nulle part en pays industrialisé voire à proximité (et cette proximité, c'est la planète entière) il est possible d'être absolument protégéE d'une quelconque contamination, et encore moins d'une quelconque catastrophe. Quant bien même un espace serait en relative condition de préservation effective et potentielle, les perspectives d'évolutions futures laissent de toute façon à présager une extension de la société industrielle et de ses nuisances sur tout l'existant - à moins d'un inconcevable effondrement des structures 'tout en douceur'. Des potentiels de destructions de la planète entière existent déjà concrètement sous diverses déclinaisons et recettes, mais des recherches pour les rendre encore plus efficaces, originales, marrantes, à la pointe de la débilité, sont en cours. Gare aux fuites. Les catastrophes industrielles, 'accidents de parcours', 'oups-pardon-j'ai-pas-fait-exprès-c'est-une-erreur-humaine' de laboratoires, et potentiels de menaces - sans du tout vouloir minimiser leurs horreurs, déjà largement hors d'atteinte des capacités de représentations humaines rationalistes -, auraient un peu tendance à 'nous' faire détourner le regard de la réalité de l'empoisonnement diffus et en constante voire exponentielle progression. Celui-ci a beau être peu palpable à l'échelle individuelle et collective, il n'en reste pas moins grave, et amène tout en douceur une dégradation progressive de 'nous' et ce qui 'nous' entoure. On peut s'interroger sur les moyens qui 'nous' permettent d'appréhender ces glissements: Directement, individuellement et collectivement, 'on' peut éventuellement en distinguer et mesurer des signes, 'indications', informations, évolutions locales de son environnement; mais bon cela nécessite de développer a la fois sa volonté de l'observer, son sens de l'observation, et une solide confiance en ses sens...

Indirectement, 'on' peut se prêter à imaginer l'ampleur du désastre par une certaine pratique de la méfiance dans les mensonges médiatiques existants, ou en tout cas jongler dans un amas informe et auto-contradictoire de mesures, statistiques, conclusions et prévisions de spécialistes chacunEs plus objectives les unes que les autres. Déjà, quand une 'indication' capte notre intention dans cet océan informe d'informations-spectacle, il est difficile de se représenter ce qu'elle peut signifier réellement, pour peu que l'on aie encore la volonté de vivre hantéE par 'la' réalité de ces représentations. Ensuite, ce reflet d'information n'incarne potentiellement qu'un pixel d'une photo floue de la partie visible de l'iceberg. Enfin, combien d'autres icebergs existent hors champ? Ces moyens médiatiques qui 'nous' permettent de tâter la dégradation de 'nos' conditions de vies sont des instruments de pouvoir, que les instances de pouvoir ne se gênent pas d'utiliser selon leurs besoins; 'illes' peuvent -à l'échelle collective- 'nous' dicter les reflets de réalité qu'illes veulent, voire que 'nous' préférons: contre-feux médiatiques, divertissements ad hoc, étouffements, minimisations, déformations, inversions de concepts,... Qu'apparaîssent des questionnements sur la légitimité de recherches, expérimentations effectuées et de leurs impacts, ils se retrouveront rapidement noyés dans un cirque médiatique, une joute conceptuelle pour les services de com', complètement séparée et prévue; l'enjeu réel, 'la' réalité qu'illes pointent n'est pas remise en question le moins du monde. 'On' n'arrête pas le progrès.

'Nous' sommes intrinsèquement liées au destin de la société industrielle. Ce n'est pas, en ce sens, un simple concept théorique séparé ni séparable de 'sa' réalité; pas juste un Mal, un Bien ou un Truc extérieur. Certes, elle 'nous' impose des contraintes et tend à réduire 'nos' potentiels. Certes, elle rend sans cesse plus concrète une menace de 'mort' et une dégradation de 'notre' environnement. Certes, elle rend débile, assistéE par, et dépendantE d'elle. Certes, 'on' n'a même pas l'espace ni le potentiel de la refuser. Mais ce que je veux pointer particulièrement, c'est que 'nous' l'intégrons et qu'elle 'nous' intègre, pour peu que 'nous' nous responsabilisions comme composante active, passive, consciente et inconsciente de la caste des humaines industrielles. Cette société, c'est 'nous'. C'est aussi 'nous'.

Troisième axe: confort-équivalent-contraintes.

Déjà, quelles qu'en soit 'nos' remises en question théoriques de la société industrialo-pouët-pouët, 'la' réalité de masse qui 'nous' environne est façonnée, modelée, dictée par ces infrastructures sur lesquelles 'nous' n'avons aucun pouvoir; pas même de les refuser. Le potentiel pour s'en échapper est non seulement limité et partiel, mais il tend à s'amenuiser. On a beau critiquer cette société plus ou moins radicalement, 'nous' sommes baignéEs dans le confort que procure ses gadgets et applications. Le nucléaire, les pesticides, les ogm, les produits industriels, les ordinateurs, les clés usb, les voitures, les flics, ça tue et ça pollue, ça nous empêche pas déjà d'en bouffer, d'en utiliser volontairement et d'être doubleplus heureuXes ainsi; les gadgets technologiques - et disons, le 'confort', qu'illes procurent- qui émanent des recherches dites 'scientifiques' servent à la fois de masque de légitimité à des applications bien pires et moins médiatisées, légitiment leurs dégâts collatéraux mais contribuent en elleux-mêmes à l'asservissement conscient et pratique des individues à une société, à des moyens et infrastructures sur lesquelles illes ont de moins en moins de potentiel de prise, et de remise en question pratique. Il apparaît de plus en plus illusoire de croire que ale pequinE moyenNe ait un droit de regard, un pouvoir sur les infrastructures qu'ille utilise et dont ille dépend, de gré ou de force, consciemment ou non. Et il semble de plus en plus inutile de faire le tri objectif dans le potentiel qu'ouvrent les recherches technologiques entre effets positifs, négatifs, et imprévus. Carottes, bâtons et émanations impalpables ne sont pas séparées ni séparables; elles incarnent une seule et même chose.

Une des carottes les plus efficaces de cette société de progrès, c'est bien de se targuer de développer des moyens de prolonger des vies individuelles, de promouvoir et faire miroiter 'la' vie sans mort. Certes. Beurk. Il n'empêche que ce légume, avec son si bel aspect, est gavé de pesticides; sans trop m'attarder dessus, je peux en lister quelques uns:

*L'idée que la dite 'société industrielle' se mord la queue, se proclamant guide de l'humanité: elle justifie son existence et légitime toujours plus de contrôle par la recherche de solutions aux diverses maladies, 'aliénations', catastrophes en tous genres dont elle est elle-même la source, dans un modèle exemplaire de fuite en avant. La dite 'science' nous sauve, mais qui 'nous' sauve de la 'science'? Ah, oui, les politiques. Si vous le pouvez, n'oubliez pas de voter aux prochaines élections pour un progrès raisonnable 100% équitable; c'est facile à reconnaître, le bulletin de vote est en papier recyclé.

*L'idée aussi que ces progrès sont orientés, financés et contrôlés par certaines instances de pouvoir qui sont les premièrEs à en récolter et trier les usages. Ils profitent globalement d'abord à certainEs castes de dominantEs, et souvent aux dépends des autres: 'On' tue, asservit et maintient sous pression massivement 'nos' voisinEs même pas au nom de la survie, mais juste pour un certain confort de vie, ou même uniquement pour maintenir, conforter, développer des rapports de puissance et de domination; du vent, en somme. Depuis des siècles, les paravents pour justifier les massacres, dominations, pillages et exactions n'ont rien perdu de leur ridicule. Les moyens mis en oeuvre et leurs échelles, par contre, sont sans cesse plus efficaces et massifs.

*L'idée que le progrès n'est maîtrisé que sur les prospectus émis par les antennes de com' des labos; que l'on peut subodorer au contraire que les effets réels des expérimentations échappent sans cesse plus des mains des dits 'scientifiques', qui, d'ailleurs, s'en embarrassent de moins en moins; que leurs agissements sont de plus en plus déconnectés de l'ensemble réel des effets de leurs actes, leurs têtes sans cesse plus enfoncées dans leurs plannings et objectifs pragmatiques-equivalent-dollar à atteindre.

Disons que la carotte ne tient que dans une analyse d'unE individuE pour son propre intérêt immédiat; qui en outre considérait l'état de 'la société' comme un paramètre immuable, qu'il est impossible de remettre en question, et sans autre possibilité de choix... Une analyse à une échelle plus collective, dans un espace-temps un peu élargi, montrerait probablement que globalement tout le monde y perd... Quant bien même le concept d'individuE soit une représentation construite, il me paraît assez difficile de relativiser sa propre vie, de la contrebalancer par celle de ses voisinEs; de se concevoir aussi comme une partie d'un processus un peu plus collectif; et de projeter la potentialité de sa propre mort, qui ne sera pas la mort de l'ensemble. Ca n'empêche en tout cas pas d'essayer, voire d'y réussir un minimum; ne vivre que dans son propre présent séparé et spécialisé pour renforcer et perénniser cette séparation sabote tout potentiel de futur collectif, et contribue à construire le mur sur lequel 'on' fonce. Tan-tan-tan! Je n'ai même pas besoin de sacraliser quoi que ce soit pour arriver à exposer ceci; au contraire, je fais de la sacro-sainte désacralisation en tendant ici à déstabiliser le concept d'individuE, l'egocentralisme humain et ses présupposés d'omnipotence. J'essaye d'apprendre à viser dans un univers de concepts orwelliens.

Et donc la suite?

"moi j'essaye d'être cohérent, j'dis bien j'essaye mais c'est pas une mince affaire vu la violence et le doute qui t'assaillent dès le réveil, j'guette les moindres traces de pouvoir jusqu'au fin-fonds de ma tête mais crois moi y'a du travail, quand on nous force à écraser nos pairs pour posséder un bout de sol, y faire pousser une vie d'merde, qu'on s'y enferme et qu'on en crève à long terme." (Ape)

La critique pseudo-radicale du pouvoir et de son absolutisme contient en miroir ses perspectives, qui selon moi n'ont pas nécessairement besoin d'être théorisées plus que d'être ressenties, en tout cas pas en suivant les mêmes schémas de pensées et valeurs dominantes. 'On' ne remplace pas un absolu par un autre, il n'est pas question de prêcher dans le vent des vérités et modèles universalistes qui seront structurellement toutes plus débiles et réformistes les unes que les autres dans leurs effets et mises en pratiques. "Son" alternative pourrait être considérée - c'est une vue de mon esprit, je n'ai aucune Vérité à défendre - un peu comme ce qui se créee, se construit, évolue, vit, meurt, interagit, grouille, se transmet, résiste, se diffuse, se concentre, en se concevant indissociable d'un processus de désertion, destruction et sabotage de "la société industrielle"; de tendre à assumer et affûter le rejet de ses valeurs et le concrétiser dans 'sa' réalité. Cette espèce d'alternative -pour peu que l'"on" considère qu'elle existe - échappe intrinsèquement à tout enfermement dans des concepts, lois, normes et cadres figés; et c'est bien là radicalement tout l'intérêt que j'y vois et l'enjeu que j'y mets. D'ailleurs, tiens, en parlant de chaos, sans oser l'assumer directement: en essayant de regarder les éventuelles perspectives où "le" système s'enrayerait, localement et/ou globalement, où ses structures s'effriteraient: on ne peut pas croire ni dire qu'elles soient spécialement vendeuses, que se générerait et se répandrait spontanément Le Bonheur dans l'Autogestion pour le Plaisir, l'Amour, l'Epanouissement, l'Emancipation et autres Blagues; ces moments portent un potentiel d'intensité énorme, certes; y compris de l'horreur. Ils sont à la fois autant attirants que répulsifs. Il s'agirait de ne pas détourner les yeux, de gommer leur face cachée, mais au contraire de tendre à la prendre en compte, pour s'y préparer en amont; histoire -entre-autres- de ne jamais se retrouver en position de réclamer le rétablissement de l'Etat de Droit, l'Ordre et la Sécurité. De tendre à se donner les moyens pratiques et mentaux pour que, quelles qu'en soient les situations, 'nos' manières d'être et d'agir soient le moins possible dictées par la panique, la nécessité et l'urgence.

Bon, ce que j'ai écrit est complètement caricatural et binaire: j'y décris une hypothétique et utopique situation d'effondrement généralisé et instantané, et appelle quasiment à une prise de partie du style: "à l'arrivée du chaos choisir son camp". La réalité, si tant est qu'elle existe, est bien évidemment un peu plus subtile. L'effondrement des possibilités émancipatoires se fait à petit pas, comme dit la chanson. Mais en réalité il est potentiellement déjà plein de microbrèches, de petits effritements, en plus des espaces partiellement ouverts, qu'il s'agirait si possible de tendre à prendre en considération, occuper et se réapproprier, à la manière du sel sur les plaies. C'est aussi dans cette perspective que les balbutiements, expérimentations, tentatives et tendances autonomisantes individuelles et collectives, quelles qu'en soient leur caractère microbien-anticorps, prennent du sens: ne serait-ce que dans l'augmentation de potentiels d'adaptation et de survie aux situations imprévues; et puis d'ailleurs, c'est tout simplement une question de tendre à mettre en phase ce que l'on vit, son contexte propre, ce que l'on ressent et ce que l'on pense. Facile à écrire… Quant bien même on vive et se construise dans le refus et la haine de ce qui 'nous' est imposé, l'envie de trouver des portes, d'essayer de se recréer des espaces 'vivables', de rompre l'isolement, me paraît comme tout ce qu'il y a de plus 'logique'. Dans ces espaces de contre-ordre, les normes et non-normes qui y règneraient seraient définies et remettables en questions 'd'en bas', par les gentes qui les vivent; et tendraient entre-autres à nier en actes une des plus énormément débiles justification du capitalisme, cherchant à se fondre dans l'évolutionisme: la présentation de l'existence comme intrinsèquement basée sur la domination de ce (et de celleux) qui nous entoure(nt). Les interactions offrent un tout autre potentiel. Potentiel de contradiction, aussi. Hé, oui comment s'allier, avec qui et pour quoi? Est une question que l'on peut se poser à ce moment du texte. Prenons un exemple à peine caricatural: une communauté anarchiste d'écologie radicale a-t-elle des choses à faire avec un écolovillage? Par exemple, juste comme ça…. Tendre à être attentiVe à ce (et celleux) qui nous entoure(nt), s'en savoir indissociable, est une condition nécessaire mais certainement pas suffisante. De toute façon, la suffisance, c'est comme l'espoir, c'est à détruire aussi. C'est pas gagné. C'est pas grave. Restent le rire, la rage, et l'autodérision.

'punk, (Conscient que la théorie critique ne pourra jamais suffire à changer quoi que ce soit...) sous la haute surveillance d'un comité de Sages, expert-e-s en rédaction de texte collectif signé par une seule personne….

STAMP: AntiIndustrielle (dernière édition le 2008-12-19 18:59:40 par anonyme)