« Faut-il en avoir ou pas ?! »
discut’ autour de la parentalité (non-mixte sans parents)
compte rendu un peu épars qui reprend avis et autres ressentis
_ le fait qu’il y ait des rapports différents entre les parents biologiques et les autres parents (qui n’ont pas donner la vie)
_ Dans la « prise en charge », dans cette responsabilité envers l'enfant, il y a cet enjeux de ne pas être seul-e, et du coup de s'inscrire dans une constante... qui n'est pas à l'abri d'aléas dans nos parcours et autres éclatements de collectifs...
_volonté : avoir des enfants en collectif...
_ question: pourquoi est-ce un enjeux politique de faire un enfant dans un collectif?
_ avoir des enfants en collectif pose aussi la question de la sédentarité (stabilité?)
_ la question du cadre donné au futur nouveau-né, dans le contexte précis d'un collectif qui se remmetterait en cause (du fait de l'impact donné par l'enfant sur le groupe) et le souhait marqué que l'enfant ne soit pas acceuilli dans un milieu exclusivement composé d'adultes.
_critique: la « prise en charge » de l’enfant, avec l’exemple du collectif ou d’une part les responsabilités seraient tenues et assurés par les parents (ou la fonction-parent) et d’autre part, ou le divertissement et les autres aspects (qui sortiraient du cadre de l’interdit) seraient laissé aux autres (adultes non parents, autres adultes parents et enfants)
_ le désir davoir un enfant en collectif change en fonction de l’ environnement, avec:
- _des collectifs qui sont déjà statué et ou « stabilisé » _ contrairement à d’autres collectifs émergeants, en devenir, de nature plus floue (pas encore matérialisé)
… et qui donc induit des perceptions différentes de donner la vie.
- _ autre environnement (ou autre cadre) avec l’exemple d’envisager de façon pré-natale une coparentalité (avec d’autres adultes, ce qui était le cas si on fait un parallèle avec la présence de parrain/marraine dans les pratiques chrétiennes et dans des cellules plus vastes qui incluaient les grands parents au sein de la famille).
_ la place de la femme : peut-être des regrets a posteriori de ne pas en avoir eu
_ la question de la sexualité par rapport à la notion de non-couple qui engendre une autre construction (dans ses rapports affectifs, sexuels…)
_ le rapport d’autorité / domination conduit par la parentalité : « l’enfant de ses parents », les parents qui mettent au monde quelqu’un sous leur joug et qui ne dépasse pas ce complexe ; et donc cette question de l’appartenance, ou nous sommes (les non parents entre autre et toute personne hors de la cellule familiale exclusive) confrontés à des cas (plus ou moins violents) de possession . le désir d'avoir un enfant en se gardant de ne pas l'instrumentaliser (pour ne pas s'étouffer)
_ questionnement: la filiation biologique qu'on ne remet pas en cause, une partie de soi en l'autre... ....relié à la question de dire ou non qui sont ses parents (ou du moins son père) par rapport à la casse du système familiale : certains dans une démarche de « déconstruction » et de non-appartenance font ce choix de donner la vie sans en « indiquer » les origines biologiques ; d’autres privilégient et mentionnent l’importance de reperds donner à l’enfant.
_ le désir d’avoir un enfant, l’exprimer peut parfois être difficile dans certain milieux.(problématique), voir réprimer, annihilé par un appui théorique qui conduit à une impasse.
_ « avec qui je le fais cet enfant ? », des différences et des difficultés selon qu’on soit femme ou homme (des questions différentes, ou des questions de degrés)
_ l'adoption: qui serait un moyen de vivre avec sans donner la vie à un enfant.
_ pourquoi ne pas faire d'enfant:
- - la « responsabilité » d’avoir un enfant, qui de par ce rôle-parent (omniprésent, qui s’inscrit dans le temps…) serait un argument de refuser cette parentalité.
- - pas l’envie de le vivre physiquement . car c'est quelque chose de douloureux pour la femme (dans l’imaginaire et dans cette souffrance viscérale
- -la notion de projection (paralysante ?) : comment je me
comporterais si j’avais un enfant., avec cette notion de « délire schizophrénique » quand on se demande qu’est ce qui serait bien pour eux ? (la vrai question ne serait-il pas de se demander qu’est ce qu’il serait bien pour nous ?)
- -témoin de rapports cruels, violents entre parents et enfants qui ne donnent pas l’envie fantasmé et merveilleux de donner la vie - la raison politique de ne pas donner la vie dans ce monde là (cette question n'a pas été étirée et explicitée lors de cette discution: par pessimisme?)
la question de la vie qui est au centre des combat qui sont menés, qui amène à deux issues
- _ changer nos habitudes militantes ( rapport au sensible, relation entre les êtres vivants..) _ avoir un enfant
_ pourquoi faire un enfant : par amour , pour l’ « enthousiasme », donner la vie, par égoïsme.
_ question : pourquoi préférer un enfant à soi que celui d’un autre.
la tendance de l’enfant à aller vers sa mère Il est souligné que les « problèmes » se retrouvent dans tous les contextes (dans un couple/cellule parentale exclusive, dans une monoparentalité isolée, dans un collectif...)
_ des constats émis vis-à-vis de la pression familiale (de nos parents qui veulent devenir grands-parents) ; cette souffrance qui s’exprime parfois en terme de pression, dans le fait de ne pas avoir de petits enfants, et qui peuvent déboucher sur des relations conflictuelles entre autre dans l’idée que ce patrimoine familiale n’est pas poursuivi.
_ la terminologie des mots « papa » et « maman », qui renvoi à un patrimoine culturel, à un rôle social et autre valeur utilitaire incarné par le père et la mère, revêt par ailleurs une consonance affective et singulière.
_ question (stupido ?!) en suspend : est-ce qu’on à « besoin » d’enfant pour mener notre déconstruction/révolution…. L’exemple donné : dans le fait de sortir du salariat tout en créant un contexte lié à l’épanouissement ne rentre pas en contradiction avec le fait de mettre un enfant au monde
_ la question de l’ « embrigadement », qui renvoie au fait qu’un enfant puisse s’émanciper dans la pluralité, dans différents aspects de la vie (antinomiques) et non pas dans un contexte fermé, exclusif, réservé à des « milieux » types ; exemple : des enfants ayant vécu dans des univers collectifs et qui font preuve de leur caractère d’exception du fait de leur appartenance à ces lieux qui sortent du commun.